« Je reste fidèle à ma famille politique, ou plusieurs candidats peuvent s’exprimer dès lors qu’ils s’engagent sur un principe d’union quand l’investiture est donnée. » La précision vaut le détour, tant Emmanuel Hamelin joue une partition de soliste au sein de la droite lyonnaise. Et pour servir l’ambition, il faut l’outil. Hamelin l’a désormais. La démarche n’est pas, selon l’intéressé, « une démarche de division. » On se souvient des propos peu amènes de Nora Berra à l’annonce de la candidature d’Hamelin pour les municipales de 2014, évoquant une « dissidence. » Soin est pris par le conseiller municipal de 4ème arrondissement d’évoquer les modalités d’application de son initiative, tout en soulignant la préemption du « principe d’union » quand l’investiture sera donnée. Un bon moyen de couper l’herbe sous le pied de ses détracteurs, tout en s’assurant une autonomie de contenu et de ton.
L’objectif d’ELAN est triple : écoute et veille sur les neuf arrondissements lyonnais, travail de réflexion sur les grands sujets de l’agglomération, travail d’action pour mobiliser et impliquer les citoyens. C’est stricto sensu l’objectif d’un parti politique. Alors, l’UMP lyonnais, trop mou pour Hamelin ? Pas certain, mais il est sur que l’ex-député veut avoir les coudées franches. Et au verbe plutôt poli de ses premières interventions sur la SACVL ou le Grand Stade succède un ton de plus en plus incisif.
«Politique du coucou», c’est la formule utilisée par Emmanuel Hamelin pour désigner les dernières sorties médias de Gérard Collomb sur le quartier de Confluence. Un thème qu’il a choisi pour essuyer les plâtres d’ELAN. Et de rappeler l’historique de développement de sud de la presqu’île lyonnaise. Impliquant le concours en amont de Michel Noir pour l’achat des terrains et de Raymond Barre pour la création de la SEM du Confluent, Hamelin entend recadrer Collomb qui s’attribue unilatéralement le mérite de la restauration de ce quartier. « Il est temps de ramener Monsieur Collomb a sa juste dimension » tempête Hamelin, qui ne goûte que moyennement la posture roitelette de ce dernier. Un catalogue des rendez-vous manqué du maire de Lyon pour terminer l’exposé, Hamelin persiste et signe. L’initiative doit désormais convaincre au-delà de ses propres soutiens. Il reste quatre ans pour cela.
Les elus de droite doivent faire actes de presence a assemblee Un gapian Du courage atends une reponse
Signaler RépondreEt encore du perso!!!! Après avoir perdu les législatives et les municipales, pourquoi faire une association....??? Pauvre droite lyonnaise de ses maux......
Signaler Répondrebravo emmanuel pour cette initiative Et il en faut du courage pour faire bouger la droite lyonnaise ! Avec toi de tout cieur !
Signaler Répondre