Brigitte Bruschini : « Le nombre de postes restera le même »

Brigitte Bruschini : « Le nombre de postes restera le même »

C’est aujourd’hui qu’arrivent à terme les CDD d’Etat dans l’Education nationale. Contractés en 2006 dans le cadre du plan Borloo de cohésion, ils avaient donné naissance aux EVS, les Emplois Vie Scolaire, et s’étendaient sur une période maximum de 3 ans. Environ 3 700 personnes avaient bénéficié de ces emplois aidés dans l’Académie, mais aujourd’hui une centaine d’entre elles se retrouvent donc menacées de chômage. Pour Brigitte Bruschini, la secrétaire générale de l’Académie de Lyon, cette mesure ne causera pas de baisse d’effectif dans les écoles à la rentrée prochaine.

Lyon Mag.com : Quels types de contrats sont concernés ?

Brigitte Bruschini : Il s’agit d’une partie des Emplois Vie Scolaire, c’est-à-dire soit des contrats d’avenir, soit des contrats d’accompagnements dans l’emploi. Ce sont donc des contrats précaires, mais il s’agit de vrais métiers : assister les directeurs d’école, être médiateurs de réussite scolaire ou encore aider les élèves handicapés. Il y a également les assistants d’éducations, qui sont des postes dédiés à l’aide des élèves handicapés, des professeurs, ou de surveillances les externats.

Combien de personnes sont concernées ?

Une petite centaine d’emplois aidés seulement sont concernés. Ces gens perdent leur emploi pour toute une série de raisons : soit parce qu’ils ont trouvé du travail ailleurs, soit le contrat arrive à échéance et ne peut plus être renouvelé. Tous sont ensuite inscrits au Pôle Emploi qui leur garantit une poursuite de l’activité dans un autre secteur. Et sur les 3 700 assistants d’éducations, une petite centaine également sera concernée.

Mais cela se traduit-il par des suppressions de postes ?

Pas du tout, il y aura des changements de personnes mais le nombre de postes restera le même. On va se retrouver avec un niveau d’emploi aidé tout à fait important. Par exemple, il y aura toujours 2000 emplois aidés, ce qui n’est pas tout à fait neutre dans nos établissements scolaires. Et ça ne bougera pas. Les instructions que nous recevons de la Préfecture nous laissent croire que nous sommes sur un même rythme de recrutement, surtout si la crise économique se poursuit. Nous serons donc amenés à soutenir ce type de contrats aidés.

Propos recueillis par Sébastien Iulianella

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éducation

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