Métropolitaines 2020 : des menaces du clan Collomb sur des candidats indécis

Métropolitaines 2020 : des menaces du clan Collomb sur des candidats indécis
Izzet Doganel a fait l'objet de pressions nocturnes pour rester fidèle à Gérard Collomb - LyonMag

Ce n’est pas parce que tout le monde trouve aujourd’hui le courage de tourner le dos à Gérard Collomb que ce dernier est au fond du gouffre, sans ressource.

On l’a vu durant les quelques jours qui ont séparé l’annonce de son alliance avec les Républicains et le dépôt des listes en préfecture pour le second tour des élections métropolitaines. Aux têtes de liste indécises qui souhaitaient se vendre à David Kimelfeld pour éviter de fusionner avec les troupes de François-Noël Buffet, l’ancien ministre de l’Intérieur a promis l’enfer.

Selon nos informations, dans la circonscription Porte des Alpes, Izzet Doganel était en faveur d’un rapprochement avec l’actuel président de la Métropole. Il ne se voyait pas fricoter avec Gilles Gascon, tête de liste LR, dont il est le principal opposant à la mairie de Saint-Priest. Et des associations arméniennes ont fait pression pour que ce soutien affiché du président turc Recep Tayyip Erdogan soit exclu de l’équation.

Ce n’est qu’après une nuit ponctuée de menaces qu’Izzet Doganel a décidé, mardi dernier au petit matin, de se plier aux ordres et rejoindre la liste de Gilles Gascon en 5e position. Pour se faire pardonner d’y avoir été un peu fort, Gérard Collomb l’a invité le midi même chez Léon de Lyon. Comme lorsqu’on console un enfant après une punition un peu injuste…

Gérard Collomb a eu moins de réussite dans la circonscription Ouest. La tête de liste LREM Julien Ranc a finalement rejoint Alain Galliano, le candidat de David Kimelfeld. Le maire de Lyon avait pourtant évoqué devant certains la possibilité de faire pression sur l’employeur de Julien Ranc pour qu’il lui mette la pression. Informé, ledit employeur, qui n’est autre que l’éditeur Alain Sitbon, n’a pas du tout apprécié ce genre de pratique. Et il ne s’est pas privé de le faire savoir.


Cette méthode ne fonctionnant pas, Gérard Collomb a chargé sa directrice de cabinet d’appeler Julien Ranc. Arabelle Chambre-Foa a donc passé un coup de fil comminatoire, lui expliquant que les voix obtenues par sa liste au premier tour ne lui appartenaient pas. "Elles appartiennent à Gérard Collomb", lui hurla-t-elle. Drôle de conception de la démocratie…

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Opportuniste et couardise le 08/06/2020 à 06:41

Ex Eelv, ex PS, ex Lrem et aujourd'hui LR, ce monsieur évoque la pression.... opportunisme ou couardise ? Les 2 mon neveu !

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