Et c'est au sujet de l'avenir du siège d'Interpol à Lyon que les trois collectivités s'entendent.
Ces dernières ont demandé une "clarification de la position de l'Etat sur l'élection du nouveau président d'Interpol visé par plusieurs plaintes pour torture et actes de barbarie" lors d'une visio-conférence qui a réuni lundi Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, Nicolas Daragon, vice-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et Grégory Doucet, le maire de Lyon, sur le sujet de l’extension du siège d’Interpol.
La région Auvergne-Rhône-Alpes, la métropole de Lyon et la ville de Lyon, qui ont rappelé leur attachement à l’implantation lyonnaise du siège de la police internationale, ont aussi dit regretter "la méthode de travail engagée par l’État sur ce dossier depuis 2015 qui n’a pas permis la présentation d’un dossier précis sur ce projet d’extension".
Dans un communiqué commun, les collectivités "rappellent être prêtes à s’engager sur ce dossier, sur la base d’éléments étayés, chiffrés et conformes aux engagements pris par l’État en 2018, qui doit rester financièrement pilote de ce dossier".
Pour rappel, le siège de l’Organisation Internationale de Police Criminelle, est installé à Lyon depuis 1989, et ce alors que d’autres antennes ont ouvert à l’international, gage de cohérence de cette implantation sur le territoire français.