Ce lundi, la Métropole de Lyon faisait un point sur son plan agriculture. Jérémy Camus, le vice-président en charge de cette délégation, reconnaît que "la position de la Métropole, c'est d'accélérer le mouvement". L'élu rappelle que "le budget avait été multiplié par quatre sur l'alimentation par rapport au précédent mandat" afin de mener "des acquisitions foncières pour protéger, sanctuariser les terres agricoles".
"On va rajouter 600 hectares de terrains agricoles sur le plateau du Biézin", se félicite-t-il. "D'ici la fin du mandat, à Quincieux, on veut rajouter plus de 1000 hectares supplémentaires", poursuit Jérémy Camus.
Rajouter des terres agricoles, c'est bien. Mais si personne ne s'en occupe, cela ne sert à rien. "On a perdu 100 agriculteurs sur la Métropole en 10 ans. On n'a que 240 agriculteurs en 2022. On se doit, en tant que collectivité, d'enrayer le déclin voire inverser la vapeur", indique le vice-président, qui dispose d'aides à l'installation et qui lance trois appels à projets Protection des espaces naturels et agricoles périurbains (PENAP).
Une régie agricole et une application pour trouver les produits locaux près de chez soi doivent voir le jour.
Jérémy Camus s'occupe également de la Cité internationale de la Gastronomie de Lyon. Il annonce pour LyonMag une réouverture en octobre avec "une belle proposition" avec la volonté de "remettre la cité à hauteur d'enfant" avec "une éducation au goût, au bien-manger".
Les Coulisses du Grand Lyon sont à retrouver tous les jours à 12h sur LyonMag.com et sur la chaîne Youtube de LyonMag.
00:00 Plan agriculture
02:52 Attirer des agriculteurs
04:20 Régie agricole
05:12 Freiner l'exportation
06:25 Chèque alimentaire
07:55 Cité de la Gastronomie
09:26 Premier ministre d'Emmanuel Macron
10:42 Frexit agricole
kolkhoze.
Signaler RépondreEt pourquoi ne pas créer des kolkhozes écologiques ?
Signaler RépondreLe statut de fonctionnaire éco-agricole attirerait nombre de personnes et permettrait de créer des dizaines de milliers d'emplois productifs.
En ajoutant "écologique" à "Kolkoze" sur que cette fois ça va marcher !
Avec la Nupes ce devrait être possible maintenant.
(D'ailleurs avec la Nupes tout devient possible, l'espoir renaît et cette fois encore personne ne va déchanter)
Vous me paraissez sérieusement "à côté de la plaque" : la moitié environ du territoire de la Métropole est bâti.
Signaler Répondre(pourtant on compte dans cette moitié "bâtie" chaque jardin qui entoure une maison individuelle ou l'immeuble d'une copropriété hors des quartiers de l'hypercentre).
Si vous ne préservez aucune terre agricole ou espace naturel, l'autre moitié sera très vite construite, mais de façon extensive, en gaspillant l'espace en voirie d'accès et parkings surdimensionnés. Bref tous les maux de l'étalement.
Et surtout remplir les champs d’esclaves comme en Italie pour l’écologie des coffres forts ,,mdr.
Signaler RépondreArriver dans la même phrase à critiquer le soviestisme (et son état centralisé) et dire que la gestion doit être nationale et non décentralisée, il fallait le faire...
Signaler RépondreBravo
Je ne vois pas comment le fait de sanctuariser des terres agricoles peut favoriser l'étalement urbain
Signaler RépondreEt tous les immigrés, il va les mettre ou ?
Signaler RépondreProchaine étape, expulsion des propriétaires de leur leur logement, pour y loger les nouveaux arrivants ?
C'est tout décousu leur politique !
ça fleure bon le collectivisme soviétique... et ses mauvais souvenirs....
Signaler RépondreLe rôle d'une Métropole est de loger les gens et les entreprises, en y concentrant un maximum de services.
L'agriculture n'a rien à y faire. Elle se considère au moins niveau régional ou national.
C'est aberrant de mobiliser des terres si près de la Métropole, ce qui va à l'encontre de la densification, favorise l'étalement urbain, et donc nuit à l'écologie.
La logique autarcique de l'écologie politique est désastreuse.
Et interdire l'arrosage aux pulvérisateurs, jamais? Parce que ce sont les mèmes qui veulent des retenues qui gaspillent la ressource! C'est criminel!
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