Les quinze personnels réquisitionnés dans le gymnase Chanfray, près de la Confluence, ont patienté pendant près d’une heure. C’est Daniel, 48 ans, qui a été le premier à se présenter convocation à la main. Une convocation reçue le matin même par ce diabétique lyonnais. Pour lui, il n’y a pas de risque à se faire vacciner : « Il y a une petite part d’inconnu, mais bon, après on doit faire confiance aux scientifiques puisqu’apparemment, il n’y a pas des risques majeurs. »
Un premier passage à l’accueil pour se faire enregistrer : «Une fois que le questionnaire sera rempli, vous vous rendrez dans la salle d’attente pour être vacciné» indique l’infirmière.
Puis Daniel slalome entre les chaises vides et les 5 tentes blanches. C’est Laëtitia qui le prend en charge pour lui administrer une dose composée du vaccin et de son adjuvant. Une bonne expérience pour cette infirmière étudiante de 23 ans : «Je trouve ça intéressant sur le plan humain. c’est aussi une bonne préparation en cas de crise, c’est la première fois qu’il y a un tel plan. Y participer est intéressant». 30 minutes plus tard, Daniel est reparti, son document de traçabilité sous le bras. Pour le Colonel Serge Delaigue, le responsable des pompiers du Rhône, il était nécessaire de tout mettre en place dès ce premier jour : «Ce n’est pas une surprise, mais nous avons tenu absolument à mettre en place les centres de vaccination pour parfaire l’organisation»
Une chose est sûre, il y avait plus de journalistes que de patients pour ce premier jour de vaccination.