Droit de réponse de Christian Duchêne

Droit de réponse de Christian Duchêne

Suite à la publication de notre article Saint-Fons : plaintes, violences et climat délétère sous l’intérim du nouveau chef de la police municipale, le maire de Saint-Fons Christian Duchêne nous a fait parvenir un droit de réponse que nous publions in extenso. LyonMag maintient ses informations.

Christian Duchêne, Maire de Saint-Fons s’indigne des propos relayés dans un article sur la situation au sein du poste de police municipale de Saint-Fons paru ce jour sur le site internet de Lyon Mag. M. le Maire demande un droit de réponse et une rectification sur les éléments matériels mensongers.

La Ville n’a pas été contactée préalablement à la parution de l’article pour faire connaître sa position et rétablir les faits. M. le Maire rappelle son attachement à la justice et à la présomption d’innocence.

Concernant les plaintes évoquées, il appartiendra à la justice de qualifier les faits allégués. La Ville rappelle qu’un dépôt de plainte n’équivaut pas à une condamnation. Si des infractions sont reconnues, la Ville prendra les mesures nécessaires.

La Ville n’a pas connaissance d’un dépôt de plainte pour harcèlement moral, faux en écriture et vols. Et aucun agent n’a quitté la collectivité pour des raisons de sécurité.

La Ville regrette l’utilisation de chiffres internes fantaisistes sur le nombre d’arrêts maladie dont l’utilisation n’a pour but que de tenter d’appuyer une argumentation orientée. Lorsque la Ville a été alertée par des agents sur des problématiques au sein du poste de police, elle a agi avec rapidité et fermeté pour y répondre à l’aide des outils managériaux dont elle dispose. La Ville a mis en place ces dernières années de nombreux dispositifs pour accompagner les agents dans leur travail quotidien comme des séances de médiation et d’analyse de la pratique professionnelle. Ces professionnels indépendants n’ont à aucun moment fait remonter les agissements évoqués dans l’article.

Quand des faits graves ont été transmis et à l’issue, à chaque fois, d’enquêtes administratives, des agents ont été sanctionnés par la voie disciplinaire. La Ville l’a fait également à l’encontre de l’ancien chef de service suite à de graves accusations établies par un conseil de discipline comme passibles d’une sanction du troisième groupe, parmi les plus graves possibles.

Enfin, concernant l’accident survenu lors d’une formation, une enquête administrative a été menée. L’organisme de formation a été reçu, des manquements ont été reconnus, la Ville a demandé à changer de formateur pour éviter un nouvel accident et une sanction a été prise. La Ville est particulièrement vigilante à éviter tout accident de ce type, même si celles-ci sont toujours possibles dans un métier de contact comme l’est celui de la police municipale. Elle continuera à le faire avec la plus grande fermeté et la plus grande objectivité si des faits tangibles sont portées à sa connaissance.

L’argumentation relayée est celle d’un agent qui mène une croisade contre M. le Maire suite à une sanction disciplinaire exemplaire lui ayant été infligée après avis d’un conseil de discipline extérieur à la Ville. Cette commission indépendante, présidée par un magistrat du tribunal administratif et composée paritairement de représentants élus du personnel et de représentants élus des collectivités territoriales, a reconnu le 10 juin 2024 que cet agent avait manqué gravement à ses devoirs de fonctionnaire et participé à un complot politique contre son
employeur. Cette commission a reconnu que les manquements du chef de service étaient « d’une particulière gravité, alors que son statut particulier de chef de la police municipale exigeait un surcroit de probité ainsi qu’une loyauté sans faille vis-à-vis du maire en particulier ». Cet agent a manqué à ses devoirs d’obéissance, de loyauté et à son devoir de réserve.

Enfin, M. le Maire tient à rappeler que les policiers municipaux travaillent chaque jour pour assurer la sécurité et la tranquillité des habitants. Comme l’illustrent les rapports d’activité annuels du service, l’activité de la police municipale est par ailleurs en amélioration continue depuis plusieurs années et en forte augmentation depuis le changement de responsable de service intervenu en février 2024. Cette activité n’a baissé justement qu’à l’occasion du bref commandement de son ancien chef de service.

Ces propos jettent l’opprobre sur un service public essentiel pour les habitants et loué par eux. M. le Maire déplore la publication de tels mensonges, d’autant que le policier ciblé a été menacé de mort ainsi que ses enfants.

3 commentaires
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Papier mâché le 02/05/2025 à 08:53

Il a oublié de dire que les agents de police municipale en avaient probablement marre de faire des rondes inutile devant son domicile au lieu de faire leur travail.

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saxo le 01/05/2025 à 07:54

Pourquoi n’a t’il pas demandé un droit de réponse sur ses affaires de famille et de cantine ?

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simplementcitoyen le 30/04/2025 à 21:42

La Ville rappelle qu’un dépôt de plainte n’équivaut pas à une condamnation, oui mais quand il y en a plusieurs on peux quand même se posé la question comme à Betarane ou à saint Thomas daquin c'est juste vouloir faire la politique de l'autruche et pas bien pour un maire.

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