À Saint-Fons, la gestion de la police municipale suscite une vive inquiétude. Selon plusieurs sources internes, la situation au sein du service s’est brutalement détériorée depuis la suspension de l’ancien chef de la police municipale, en février 2024. Celui-ci avait dénoncé l'"ingérence" d’une directrice administrative dans ses prérogatives.
Depuis, c’est son ancien adjoint qui a été désigné pour assurer l’intérim. Mais sa gestion entraîne d'importantes critiques. D'après nos informations, trois agents ont en effet déjà déposé plainte contre lui, et un quatrième a signalé une blessure grave infligée lors d’un entraînement de boxe.
Une source interne, bien informée, nous alerte sur "une situation d’une extrême gravité". Elle nous décrit un climat d'"harcèlement moral, violences physiques et falsifications administratives" instauré depuis février 2024, et affirme que ces dérives sont "couvertes par l’exécutif municipal".
Toujours selon cette source,"plusieurs agents du service ont été victimes de harcèlement moral", dans "un climat institutionnel de peur".
Cette dernière nous explique également que le chef par intérim, aurait multiplié les comportements violents et discriminatoires : "humiliations publiques, propos sexistes, menaces, et manipulations de témoignages dans le cadre d’enquêtes administratives internes".
Il est par ailleurs rapporté qu’il aurait utilisé à deux reprises son pistolet à impulsion électrique pour ordonner de "taser" l’agente d’accueil, en dehors de tout cadre légal. Toujours selon ce témoignage, une autre agente aurait été incitée à "casser la gueule" de la victime présumée.
Le 19 avril 2024, une agente avait déposé plainte pour harcèlement moral, après une agression verbale lui ayant valu 8 jours d’incapacité temporaire de travail (ITT).
Le 10 septembre, un autre policier a porté plainte pour harcèlement moral, faux en écriture publique et vols. Il a depuis quitté la collectivité, invoquant des raisons de santé et de sécurité.
"Le maire n'a pris aucune mesure pour protéger la victime", nous assure notre interlocuteur.
Fracture ouverte du nez
Un autre agent du service a déposé plainte, en décembre 2024, pour faux, usage de faux en écriture publique, abus de confiance et diffamation.
Le 8 février 2025, un fonctionnaire a été gravement blessé par le nouveau chef lors d’une séance de boxe : fracture ouverte du nez, 21 jours d’ITT. "Ce n’était pas un accident, mais une démonstration de force," affirme une source interne. Elle précise "j'ai fait de nombreux entrainements avec d’autre brigade, il n’y a jamais eu aucun incident de la sorte. On n’est pas là pour se massacrer, on est là pour travailler notre technique.” L’agent n’a pas porté plainte, mais aurait écrit au maire pour dénoncer un coup volontaire, réclamant une réponse ferme.
À partir des documents qui ont été fournis à LyonMag, un tableau comparatif des arrêts de travail met en évidence la dégradation des conditions depuis l'arrivée du nouveau chef. En 14 mois, les congés maladie ont explosé (+174%) et les accidents du travail se sont multipliés (+2911%), par rapport aux dix mois de l’ancien commandement.
Le passé disciplinaire de l’actuel chef par intérim était pourtant connu de la municipalité. Son détachement à Grigny au sud de Lyon avait été rompu pour faute grave en janvier 2023. Trois agents l’avaient alors accusé de harcèlement moral et de violences physiques, déjà lors d’une séance de boxe.
D’après les propos rapportés par notre source, "le chef par intérim n’a jamais fait de management, il ne sait pas y faire". Un autre interlocuteur estime même qu’"il faut l’encadrer" et que "l’ancien chef savait le canaliser", mais que "depuis qu’il n’est plus là, ça devient n’importe quoi."
Malgré ces alertes répétées, la municipalité n’a, à ce jour, pris aucune mesure disciplinaire à l’encontre du chef par intérim. Une situation que certains expliquent par son rôle central dans la procédure engagée contre l’ancien patron de la police suspendu.
Le procureur de la République a été saisi par plusieurs signalements. Pour l’heure, le dossier reste au point mort.
...nécessite quand même un peu de volonté et de courage.
Signaler RépondreJe n'aurais pas du tout envie d'y aller chaque matin, même en voiture.
Encore un frustré de la police nationale ou gendarmerie qui veut leur ressembler...C'est certainement parceque les psys en recrutement ont fait un bon choix que ce soit disant chef n' a pas été recruté dans les forces étatiques.
Signaler RépondreIl n'existe pas une police des polices en police municipale ?
Comme vos dealers !
Signaler Répondretrop de gringalet et de fragile dans la police
Signaler RépondreEncore un frappadingue recruté je ne sais où !
Signaler RépondreHallucinant.
encore un qui se prends pour un cowboy.
Signaler Répondreune agression verbale et 8 jours d ITT ?? ben dit donc faut voir le medecin qui a prescrit ça
Signaler RépondreUn type qui veut proffessionnaliser la police municipale.
Signaler RépondreTravailler ? Ce mot n'existe plus en France,aides sociales obligent !
Signaler Répondreje suis étonné que certaines de ses victimes ne lui aient pas encore fait sa fête
Signaler RépondreIl y a quelques années en arrière c'était vrai qu'ils ne faisaient pas grand chose à la police municipale, ils n'étaient utilisés que pour des PV douteux et faire la sortie des écoles sur les passages piétons.
Signaler RépondreDepuis ils sont surtout occupés à maintenir l'ordre public et à courir après les nuisibles vu que la police nationale ne le fait plus beaucoup avec leur nouvelle organisation et leur manque d'effectif croissant.
Cela démontre aussi le manque de compétences du Maire …
Signaler RépondreUn petit Benalla qui couve, et là-bas avec un maire qui n'a pas de majorité...
Signaler RépondreUn p'tit touvier,un p'tit papon made in france,merde in france et combien sont passés au travers des mailles du filet,il n'y a que maille qui leurs ailles,aie,aie,aie,si vous à faire à ce type de guguss,l'ami du maire?...
Signaler RépondreLa police (s'entre)tue.
Signaler RépondreUne peine de prison exemplaire pour ce "flic", la souffrance qu'il a fait subir aux autres en abusant de ses fonctions mérite 5 ans de prison ferme au minimum
Signaler RépondreDans n'importe quelle boîte ça serait direction pôle emploi.
Signaler RépondreIntéressant. A suivre . Toujours un sujet délicat le management. Avec autant de témoignages convergents, on a tendance à prendre parti.
Signaler Répondrepeut être que le nouveau chef leur demande de travailler !!
Signaler Répondreils ne servent à rien
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