Le 3 octobre dernier, Emilie G. était reconnue coupable par la cour d’assises de Lyon d’avoir provoqué la mort de son grand-père en mettant le feu à son lit médicalisé en 2020 à Saint-Laurent-de-Mure dans le Rhône.
Pour ces faits pour lesquels elle avait mis en avant "un suicide assisté" pour mettre fin à ses souffrances, la trentenaire avait écopé d’une peine de cinq ans de prison avec sursis malgré les réquisitions du procureur qui demandait 15 ans de réclusion criminelle. Le ministère public avait par la suite décidé de faire appel de la décision avec au bout un nouveau procès cette fois-ci à Bourg-en-Bresse.
Les circonstances tragiques de ce drame familial avaient marqué la première audience. Le grand-père avait été pris en charge dans la villa familiale, mais sa fin de vie avait été tragique, l’incendie de son lit ayant entraîné sa mort par asphyxie. L'origine humaine du feu avait été établie rapidement, et l'expertise avait révélé que le matelas avait été aspergé d'essence, un acte attribué à sa petite-fille, très proche de lui.
La législation concernant la fin de vie et l’euthanasie devrait une nouvelle fois être au cœur des débats.