Son collectif de soutien annonce : "La préfète n'a pas fait appel du jugement du Tribunal Administratif du 01 juillet qui annule l'OQTF du mois d'avril. Ce jugement donne l’obligation à la préfecture de délivrer à Kélé un titre de séjour d'1 an renouvelable : une carte de séjour 'vie privée et familiale', lui donnant en elle-même l'autorisation de travailler."
Arrivé en France en 2014 à l’âge de 14 ans, Kélé a grandi à Lyon où il a poursuivi sa scolarité avant d’obtenir plusieurs diplômes. Sous la menace d’une expulsion vers la Guinée, son pays d’origine, il a néanmoins construit en dix ans un véritable ancrage : un emploi, des proches et un parcours qualifié "d’exemplaire" par les collectifs qui le soutiennent.
Selon le collectif, Kélé a déjà pu reprendre une activité professionnelle : "Sans attendre, comme le lui autorise aussi son Autorisation Provisoire de Séjour, il peut travailler dès à présent. Il a ainsi démarré un nouveau travail dans une entreprise commerciale avec un CDI à temps plein dès ce lundi 25 août."
Les soutiens soulignent que cette décision reconnaît les efforts d’intégration accomplis : "Tous les éléments d'intégration que Kélé a accumulés, malgré les fortes embûches, par ses propres qualités humaines depuis 11 ans de (sur)vie dure à Lyon, et avec notre aide à tous et toutes ; ainsi que la ténacité, l'humanisme et le professionnalisme de M° Guérault son avocat, ont enfin été reconnus par la justice."
Le collectif se félicite de ce pas en avant, tout en restant mobilisé : "Nous espérons que Kélé va enfin pouvoir construire sa vie et son avenir paisiblement et sereinement à nos côtés ici à Lyon qui est devenue sa ville."
Que d acharnement contre un jeune homme qui va travailler et contribuer à notre société.
Signaler RépondreQue de temps perdu et de justice croulant sous de telles procédures.
Hommage aux soutiens tenaces . C est ça la France !