Saisi par des personnels "usés, fatigués, désabusés", selon le syndicat Unsa, le préavis avait été déposé le 2 décembre dernier afin d’alerter la direction sur une situation jugée dégradée depuis plusieurs mois.
Les services concernés, le laboratoire de microbiologie moléculaire et celui de microbiologie environnementale/hygiène hospitalière, dénoncent une activité en forte hausse sans moyens humains suffisants, ainsi que du matériel "défectueux ou inadapté". Les équipes affirment n’avoir obtenu "aucune réponse concrète" avant le dépôt du préavis.
Les revendications portaient sur trois points : l’adaptation des effectifs techniques aux besoins, y compris en cas d’absences ; la résolution des dysfonctionnements matériels et organisationnels ; et un management en cohérence avec les valeurs institutionnelles affichées par les HCL dans leur projet stratégique 2035, parmi lesquelles fraternité, solidarité, respect ou encore bienveillance.
Dès le 3 décembre, la direction a accepté d’ouvrir des négociations. Techniciens, biologistes médicaux et représentants syndicaux ont été reçus pour examiner les attentes du personnel. Le 5 décembre, une proposition a été soumise aux équipes, incluant des renforts temporaires prévus pour le premier semestre 2026, le temps de "remettre à plat les organisations" en concertation avec l’ensemble des acteurs.
Si ces engagements sont jugés insuffisants par certains, le personnel dit vouloir "montrer sa bonne volonté" et s’inscrire dans une démarche de progrès. Le préavis de grève a donc été levé, avec une réévaluation programmée à la fin janvier prochain.