Interrogé par Le Post sur ce rapprochement, le maire de Lyon a fait part de la plus grande circonspection, sans pour autant tomber des nues. « Ce rapprochement ne m'étonne pas trop dans la mesure où une fracture s'est établie au sein du PS entre une ligne à gauche, représentée par Hamon, et une ligne social-démocrate. Mais si ce rapprochement s'inscrit dans la logique interne du PS, il ne s'inscrit pas dans celle du parti » a déclaré le maire de Lyon. Chantre du réformisme, Gérard Collomb demande à Benoit Hamon de « choisir entre ses deux casquettes de porte-parole et de chef de courant » et craint que ce rapprochement ne fasse « le jeu de tous les gens de l'UMP qui vont taper sur le PS comme des sourds, en disant que notre parti n'est pas crédible pour gouverner »
Comme c' est curieux, les deux plus grandes villes de France, bourgeoises à l' extrême sont dirigées par des socialistes...A Paris, à Lyon bobos et bourgeois sont majo et ils élisent des "socialistes"...Le maire de Lyon, un type de droite, suppot de Sarkosy, pauvres socialistes, heureusement qu' il y a Olivier!
Signaler RépondreOui il devrait choisir entre le Parti Socialiste et Georges Frèche qui n'en fait plus parti. Collomb doit aussi choisir entre sa casquette de Maire, Sénateur, Prdt d'agglo.
Signaler RépondreUne alternative crédible à la sauce de la sociale démocratie représente de toute façon la fin du parti socialiste. A gauche, ce n'est pas au centre et encore moins au centre droit comme certains "socialistes" qui se vendent dans le gouvernement Sarkozi ni à droite comme le directeur du FMI, DSK.
Signaler Répondreposition courageuse du Maire de Lyon : pour ma part je regrette l'hypocrisie et l'irréalisme de certaines positions de l'extrème gauche du PS qui sait pertinemment que ce sont des politiques réformistes qui sont menées dans les communes, les régions, les conseils généraux PS... et continue de (faire) croire au grand soir.
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