Une malveillance qui a engendré les retards de plus de 30 000 passagers. Parmi les aménagements annoncés, « un contrôle renforcé des installations, un marquage des câbles pour gêner la revente et la mise en place d'un dispositif d'alertes automatiques par GSM en cas de rupture de câbles. » Des mesures suffisantes pour Josiane Beaud, la directrice régionale de la SNCF. « Ce qui est important, c’est de trouver les bonnes méthodes pour mieux contrôler le système, explique-t-elle. Soit en cimentant le réseau de cuivre, soit en l’estampillant avec une marque qui permette de le reconnaître et l’identifier. »
Le son de cloche est différent du côté de Laurent Brun représentant syndical CGT à la SNCF à Lyon. Ces annonces sont, pour lui, de la poudre aux yeux. Selon ce dernier, pour lutter efficacement contre les vols, il faut avoir plus de moyens humains « Il y a besoin de recréer des emplois, notamment au niveau de l’équipement, c’est à dire les agents qui assurent l’entretien des voies et qui font la surveillance hebdomadaire des installations. On a supprimé 15% des effectifs sur ces postes-là durant les dernières années, expose Laurent Brun. Même chose pour la police ferroviaire. Vous avez aujourd’hui des agents de la police ferroviaire qui sont cantonnés dans les gares, parce qu’on a plus les moyens de les faire partir en opération sur site, pour faire de la surveillance » se désole-t-il.
La ministre de l’écologie a annoncé qu'une réunion allait être organisée cette semaine avec la SNCF, Réseau Ferré de France et le secrétaire d'Etat aux transports, Thierry Mariani.