Ses soupçons sur le partenariat informatique entre la filiale de la SNCF, Stelsia, et IBM entre 2009 et 2011, sur des commandes et des attributions de marchés, avaient été suffisamment étayés pour qu'une enquête préliminaire soit ouverte quelques années après son signalement. Des perquisitions avaient même eu lieu à Lyon, ainsi qu'au siège de la SNCF à Paris en 2019.
Cette semaine, l'association anticorruption Anticor annonce avoir demandé au juge d'instruction d'accélérer son travail en réalisant des auditions. Selon elle, il faut absolument entendre - ce qui n'a pas été fait depuis bientôt 10 ans - Guillaume Pépy l'ancien président du directoire de la SNCF ou les ex-présidents d'IBM France.
La clé de l'affaire serait la création de Noviaserv, qui devait piloter la sous-traitance informatique du groupe ferroviaire, ainsi que celle de Stelsia, la filiale chargée d'interfacer les relations entre la SNCF et Noviaserv. Stelsia aurait alors favorisé IBM dans l'attribution de marchés publics, passant outre les procédures légales d'appels d'offres. Ce que réfutent les deux parties.
De son côté, Denis Breteau, licencié en 2018, a obtenu une victoire aux prud'hommes, qui ont reconnu son statut de lanceur d'alerte. Décision confirmée en appel.
Un peu comme pour le RN et le pognon qu'ils ont volé à l'Union européenne...
Signaler Répondre1/ Vu les dates s'ils n'ont pas récup les archives ça va être compliqué de retrouver quelque chose qui a dû depuis être détruit conformément aux délais maximal de conservation.
Signaler Répondre2/ "laisse penser qu’il y a plus gros à découvrir" Mdr tu te réveilles que maintenant ? Mais c'est pas du tout la première fois que ça arrive, c'est permanent à la SNCF, ils font même de la fraude à la tva par le biais de leurs 50 filiales dont une suisse. Puis y'a aussi les autres types de fraude à la tva, dite erreur car la sncf ne vérifie rien quand c'est saisi auto par le bot, y'a des tas de trucs non déductibles qui le sont à la part dieux où y'a la compta frs. On peut aussi noter que les syndicats tapent dans les comptes également, ils sont même capables de faire créer des fausses factures quand ils ont des désaccords politiques d'où le fait que certaines régions veulent de la concurrence, et comme quelqu'un à eu la grande idée de dire ok à tous les paiements sans vérification tant que c'est en-dessous de 45ke d'encours bah je te dit pas le nombre de faux frs ou frs indélicats qui font des fausses factures avec parfois un contrôleur de gestion dans la combine. L'état est très bien au courant de ce qui se passe, c'est comme ça depuis la création des chemins de fer... la fatalité prédomine, parfois ils y'a des enquêtes mais ça mène jamais nul part.
l’obstruction à cette enquête laisse penser qu’il y a plus gros à découvrir. La transparence, quelle qu’en soit l’issue, est la seule voie possible.
Signaler RépondreOui si on veut avoir les réponses avant 2036
Signaler RépondreIl faut lancer une 2eme enquête en parallèle pour comprendre pourquoi en 2025 cette affaire n'est toujours pas jugée
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