Le projet de 4 000 m2 peine pourtant à séduire. Aucune institution n’a encore donnée son accord pour prendre en charge les dépenses de fonctionnements, malgré l’aménagement prévu par Eiffage sur le site de l’Hôtel-Dieu. Un coût annuel d’environ 3,5 millions qui selon René Mornex, le président des Musées d’Histoire de la Médecine, peut être facilement pris en charge à Lyon. « Ce n’est pas une somme considérable, tranche-t-il. Je ne vais pas vous dire que cela ne représente rien en terme de coût de fonctionnement. Mais il y a bien d’autres musées qui coûtent beaucoup plus cher, précise-t-il. Le musée de la Santé, c’est un musée parmi d’autres. Après, il faut savoir ce que l’on veut. Il faut qu’une collectivité se décide à la prendre en charge, comme la Ville de Lyon a le musée Gadagne. C’est à la collectivité de mesurer l’atout formidable pour le tourisme que représente ce projet » insiste René Mornex.
D’après les premiers pronostics autour du projet, le Grand Musée de la Santé pourrait voir le jour en 2016.