Vendredi au siège de l’UMP pour la traditionnelle conférence en amont du conseil municipali, le leader de la droite lyonnais a confié que « dans un certain nombre de collectivités locales », la scission des radicaux « aura forcément des conséquences. » Qu’il s’agisse de la Ville de Lyon (Ensemble pour Lyon), du Grand Lyon (Ensemble pour le Grand Lyon) et du Conseil régional (Union de la droite du centre et des apparentés), l’UMP et les radicaux font opposition sous la même bannière. Patrick Huguet, radical et conseiller municipal d’opposition, assure pourtant qu’il restera aux côtés de Michel Havard jusqu’aux prochaines Municipales de 2014. Pierre Delacroix et Blandine Reynaud, élus Nouveau Centre et membres du groupe Ensemble pour le Lyon, pourraient aussi avoir à se déterminer. « Je ne ferai pas comme certains, élus sur nos listes et qui quelques semaines après nous quittent la besace pleine » a-t-il critiqué, dans une référence explicite au groupe de Denis Broliquier, Lyon Divers Droite. « Les grandes échéances de 2012 ne doivent pas perturber l’initiative locale » a confirmé Michel Havard. Une déclaration en forme d’apaisement, même si l’inquiétude demeure. En effet, aux Législatives de 2012, Havard et Huguet pourraient théoriquement s’affronter sur la même circonscription lyonnaise.
Et a cela rajouter Cochet qui cherche a s'implanter dans le sixième...
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