Pour le syndicat Alliance, la PJ de Lyon doit rester "Lyonnaise"

Ce proche, professionnellement parlant, de Michel Neyret, n’avait pas souhaité s’exprimer en fin de semaine sur l’affaire. Mais Jean-Paul Borrelly pense aujourd’hui à son institution et "à ses hommes et ses femmes volontaires qui travaillent parfois plus de 48 heures, sans arrête, nuit et jour." La PJ est donc ébranlée mais elle n’est pas coulée, car à sa tête, il y a Claude Catto. "Une personne aux grande qualités humaines, qui peut se réjouir d’avoir de bons résultats mais qui doit traverser une période très douloureuse", précise Borrelly.
L’homme précise que c’est bien à Paris que seront prises les décisions concernant l’avenir organisationnel de la PJ. "Il est toujours facile de dire ‘oui, il faut les changer quand on s’aperçoit que les choses ne vont pas’, mais il faudrait faire l’inverse", pense à voix haute Jean-Paul Borrelly, "les résultats sont excellents, des équipes de braqueurs sont tombées, des trafiquants internationaux sont tombés. Je n’avais jamais entendu de mal de la PJ de Lyon. Il faut leur donner des signes de confiance et de reconnaissance." Et preuve en est, selon le syndicaliste, "il y a toujours eu des volontaires qui veulent entrer à la PJ."