ASVEL Arena : "le bon sens" du projet de GL Events pour le ministre des Sports

ASVEL Arena : "le bon sens" du projet de GL Events pour le ministre des Sports
Le projet d'Arena de l'ASVEL, vu de l'extérieur - Photo Gensler

L’idée proposée par la grosse machine lyonnaise de remonter à Villeurbanne la salle des JO des Londres ne déplaît pas David Douillet.

Dans l’impasse avec son projet de grande salle, l’ASVEL se doit aujourd’hui se trouver une solution de repli. Le club de basket a décidé de construire sa nouvelle arena de 15 000 places sur le site de l’usine ABB, à Villeurbanne, pour remplacer la vieillissante Astroballe. Mais difficile pour l’instant de trouver des partenaires pour la financer. GL Events, qui a construit en seulement six mois le stade du LOU à Vénissieux, s’est donc proposé de démonter puis de reconstruire dans la région l’enceinte qui accueillera les épreuves de hand et de basket à Londres en août prochain. Une solution qui plaît à David Douillet, qui était en visite vendredi sur le site du Matmut Stadium : "C’est vrai que le projet de l’ASVEL traîne, cela fait longtemps qu’on le voir sur le papier. […] Il faut étudier le dossier, financièrement parlant. Quand je vois ce qui a été fait ici, la possibilité de démonter cette salle et de la faire venir à Lyon me semble une idée de bon sens […] Cette solution, puisqu’il n’y en a pas eu de trouver jusqu’à maintenant, pourrait être la bonne pour que le club puisse continuer cette aventure."

GL Events discute bien avec l’ASVEL

La salle des JO, d’une capacité de 12 000 places, aurait un coût de déménagement bien inférieur à celui d’une construction nette dans l’agglomération lyonnaise : 30 millions d’euros contre 130 millions pour le projet porté par la SPSM, dirigé par Roland Tchenio. "Nous proposons en France, au Brésil et à Lyon que cette salle soit reconstruite et revendue et si c’est pour l’ASVEL à Villeurbanne, on en sera ravi", affirme Olivier Ginon, le président de GL Events, qui concède que "des discussions sont en cours. Nous avons des contacts très étroits avec les actionnaires de l’ASVEL, depuis toujours. Le problème de fond, c’est de savoir si leur dossier d’Arena traditionnel qu’ils avaient lancé peut être remplacé par un bâtiment différent." Côté basket, la politique choisie, c’est le silence radio. Ni Gilles Moretton, ni Roland Tchenio ne souhaitent désormais s’exprimer sur le sujet.

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