A la rentrée de septembre, il y aura probablement moins de lignes de cars du Rhône. Une décision portée par le Département qui, en quête d’économies, a demandé au Sytral d’en stopper certaines comme la ligne Condrieu-Vienne ou Condrieu-Givors. Pour Jean-François Cullafroz, ca ne laissera qu’une alternative aux habitants puisque "le train ne passe pas par la rive droite du Rhône", c’est la voiture. "Quand on sort d’Ampuis le matin, il y a deux heures de queue pour rentrer sur l’autoroute".
Son collectif a lancé une pétition qui recueille déjà 1500 signatures. Mais les 1500 ne prennent pas tous les cars, au grand dam du président du Département. "Il ne peut pas dire ça quand on voit que sur ces lignes, il n’y a aucune politique de promotion, d’information, d’incitation. C’est vrai qu’il y a peu de monde dedans mais on parie sur l’avenir, les gens abandonnent la voiture".
Pour Jean-François Cullafroz, "les transports en commun, c’est un outil d’irrigation du territoire", notamment porté vers le sud et la promesse pour Vienne de devenir une métropole importante avec plus de 100 000 habitants.
"N’arrêtons pas les lignes car c’est comme les classes. C’est facile de les fermer, c’est plus difficile de les rouvrir".
Il demande un moratoire alors que ce mardi se tient une commission spéciale du Sytral pour délibérer sur le cas des Cars du Rhône.
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