Le blog spectacles

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Les Ailes pourpres au cinéma et  l’Epouvantable vendredi à  l’Institut Lumière, Thérèse Raquin à la Croix-Rousse et Bumcello, Maxime Le Forestier ou Agoria en concert. Le programme sorties de cette semaine du mercredi 17 décembre

cinéma

Les Ailes pourpres
Les aventures d'un flamant rose, de sa naissance au lac Narton en Tanzanie, jusqu'à son âge adulte. Un très beau documentaire, dans le style “La Marche de l’empereur”, qui fait partie de la nouvelle licence Disney : Disneynature. C’est beau, émouvant et écolo.
De Matthew Aeberhard et Leander Ward. Voix de Zabou Breitman. Durée : 1 h 15 min. Sortie le 17 décembre.

Nuit Rob Zombie à l’Institut Lumière
Sang et zombies. Dans le cadre des “Epouvantables vendredis”, l’Institut Lumière propose une nuit Rob Zombie le 19 décembre. Ce réalisateur américain, ancien leader du groupe de heavy metal déjanté White Zombie, a écrit et tourné la “Maison des 1 000 morts”, ainsi que sa suite  “The Devil's Rejects”. Deux films particulièrement sanglants, mais qui ont été des succès. Ce qui lui a permis de réaliser un remake de “Halloween”, un des classiques du film d’épouvante signé John Carpenter. Ces trois films seront projetés la même nuit. Pour les amateurs du genre seulement. Mais ils seront sans doute nombreux, car les films “gore” sont aujourd’hui un véritable phénomène. La série “Saw” attire par exemple des dizaines de millions de spectateurs partout dans le monde. Alors qu’on assiste à une surenchère dans la torture, le cannibalisme et le sanglant dans des films comme “Hostel”, “Martyrs” ou “Frontière(s)”.
“L’Epouvantable Vendredi”, le 19 décembre à 21 heures à l’institut Lumière, rue du Premier Film, Lyon 7e. Renseignements : 04 78 78 18 95 ou www.institut-lumiere.org

Théâtre

Thérèse Raquin à la Croix-Rousse
L’amour à la folie. L’amour à la mort. Thérèse Raquin, une pièce adaptée du roman d’Emile Zola, c’est l’histoire d’une jeune femme mariée à son cousin, Camille. Un homme mou et transparent, qui en plus est malade. L’inverse de Laurent, un ami d’enfance qu’il retrouve par hasard. Entre Thérèse et Laurent, la passion est immédiate, violente. Après les après-midi d’amour en cachette, ils décident d’aller plus loin : Camille doit mourir. Et Camille va mourir. Mais au lieu de libérer les amants, ce crime va les détruire. Thérèse sombre peu à peu dans la folie alors que Camille se laisse dévorer par sa violence...
Une histoire qui ne peut pas laisser indifférent. D’autant plus que cette descente en enfer est très bien mise en scène. Cris, larmes, coups... Philippe Faure a choisi un style qui ne nous épargne rien. Il n’hésite d’ailleurs pas à laisser le cadavre de Camille sur scène pour souligner le poids de ce meurtre qui va peser de plus en plus sur le couple d’amants. Jusqu’à les pousser au suicide.
Dans le rôle de la jeune femme, amante passionnée puis veuve rongée par le remords, Anne Comte est saisissante. Froide face à Camille, enflammée avec son amant... Elle joue juste et tétanise le spectateur par ses regards. C’est presque étonnant de la voir sourire simplement en saluant le public, à  la fin de la représentation. Mention spécial aussi à Claude Martin qui interprète Camille. Son côté petit garçon fragile, incapable de couper le cordon avec sa mère, est touchant. Comme sa naïveté face à Laurent. Bref, une réussite, sombre et furieuse.
Jusqu’au 19 décembre au théâtre de la Croix-Rousse. Renseignements : www.croix-rousse.com


Concerts
Parmi les très nombreux concerts prévus en décembre à Lyon, il ne faut pas rater Bumcello, le jeudi 18 au Ninkasi Kao. Avec un batteur et un violoncelliste qui mélangent l'électro, la pop, le jazz, le rock voire le punk. Inclassable mais immanquable. Autre soirée électro le lendemain, vendredi 19, à la Plateforme : le Lyonnais Agoria, DJ qui passe sa vie entre deux avions pour faire danser les clubbers sur toute la planète et qui vient de signer la BO du film “Go fast”.
Beaucoup plus tranquille : Maxime Le Forestier est le 17 décembre à la Bourse du travail. Il vient présenter son nouvel album “Restons amants”. Mais les spectateurs auront droit à coup sûr à ses vieux classiques. De “San Francisco” à “Né quelque part”. Autre artiste qui a commencé sa carrière dans les années 1970 : Véronique Sanson. Elle sera le 20 décembre à la Bourse du travail.

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