Un sexagénaire déséquilibré condamné pour avoir volontairement renversé son ami

Un sexagénaire déséquilibré condamné pour avoir volontairement renversé son ami
Photo d'illustration - LyonMag.com

L'homme avait délibérément foncé sur son collègue après une discussion un peu tendue. Placé en détention le temps du jugement, le sexagénaire a été condamné, entre autres, à 18 mois de prison, dont 10 avec sursis.

 

La défense de l'agresseur a été rapidement démolie grâce à la vidéosurveillance. Ce vendredi, un homme d'une soixantaine d'années était jugé au tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône après avoir volontairement percuté un ami à l'aide de sa camionnette. Il comparaissait également pour outrage à fonctionnaire et dégradation de biens.

Une dispute qui tourne mal

Le 27 août dernier, deux personnes donnent un coup de main au déménagement du sexagénaire, un homme déjà connu des services de police et aux troubles psychologiques connus. L'ambiance s'envenime après que la victime reproche à son agresseur d'avoir mal parlé à son épouse. Le prévenu menace tout d'abord la victime avec un tournevis. Puis, une fois sur le parking, le sexagénaire, accompagné du troisième individu, a foncé sur son collègue. Il a ensuite déposé le passager, traumatisé par la scène. Transportée à l'hôpital, la victime a observé une période d'ITT (incapacité totale de travail) de sept jours.

Interpellé puis présenté en comparution immédiate le 5 octobre, l'agresseur a finalement été jugé ce vendredi. Il explique s'être senti menacé et raconte pourquoi il a foncé sur son collègue : "Il avait garé sa voiture en travers pour que je ne puisse pas sortir. Je l'ai vu crier et lever les bras", rapporte le Progrès.

Mais son argumentaire est rapidement démenti par la vidéosurveillance. Celle-ci montre un accès dégagé et un homme qui n'était en aucun cas menaçant. D'après la vidéo, la vitesse du choc serait estimée à 30 km/h et la victime aurait été projetée sur trois mètres. 

Un traitement médical mal suivi

Le sexagénaire était également jugé ce vendredi pour menaces et insultes envers le personnel du CCAS (Centre Communal d'Actions Sociales), ainsi que pour des dégradations dans l'ancien appartement qu'il occupait et dont il a été expulsé.

L'avocat de la défense a tenu à souligner le manque de discernement de son client, induit par sa maladie. Il explique également que son client avait débuté un traitement médical, mais que ce dernier n'a pas été suivi correctement.

Le tribunal a décidé de condamner l'homme à une peine de 18 mois de prison, dont 10 avec sursis, ainsi qu'une mise à l'épreuve pendant trois ans. L'homme a également une obligation de soins, l'interdiction de rentrer en contact avec sa victime. Enfin, il devra verser 2 600 € de dommages et intérêts ainsi que 150 € de contravention.

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