Les réactions à la mise en examen de Chirac
L’ancien président de la République Jacques Chirac, qui a été entendu mercredi matin par la juge d’instruction Xavière Simeoni, a été mis en examen pour détournement de fonds publics dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Une première pour un ancien chef de l’Etat. Les premières réactions recueillies par lyonmag.com François-Noël Buffet, sénateur UMP “La justice doit faire son travail. Mais attention : mise en examen ne veut pas dire condamnation, et ça permettra sans doute à Jacques Chirac de se défendre. Je ne suis pas particulièrement choqué, même si ce sont des faits très anciens. Un statut pénal particulier du chef de l’Etat doit être préservé. Mais une fois qu’il ne l’est plus, il redevient un homme de droit commun, c’est normal. Cela n’empêche pas que je reste respectueux de tout le travail effectué par l’ancien président de la République, sur le plan international notamment.“ Hervé Mariton, député UMP de la Drôme “Je n’ai pas l’habitude de commenter les décisions de justice. Je dirai simplement toute mon amitié et ma confiance aussi bien pour la personne privée et l’homme d’Etat qu’est Jacques Chirac. Il a beaucoup fait pour l’évolution et la modernisation de notre pays durant ses deux mandats de président. Et à bien des égards, on est très injuste envers lui. C’est dans ces moments pénibles qu’il convient d’exprimer son amitié. Et je ne mets en cause personne dans cette affaire, car je ne sais rien. “
Marek Halter soutient Gérard Collomb
Comme en 2001, l'écrivain Marek Halter, 71 ans, a décidé de rejoindre le comité de soutien à Gérard Collomb pour les élections municipales de 2008.
Municipales : Begag interpelle Bayrou
Candidat à l’investiture centriste pour les prochaines élections municipales à Lyon, le sociologue s’est exprimé hier soir devant une centaine de militants dans le cadre de la campagne interne. Et il a annoncé avoir d’ores et déjà recueilli les 80 parrainages exigés.
Conseil municipal : la droite face à ses contradictions
Hier soir, pour la première fois depuis les élections municipales, UMP et millonistes se sont entendus pour critiquer le maire de Lyon. Signe que la campagne municipale a vraiment commencé.
Municipales : des élus de plus en plus net
Collomb sur Facebook, Perben qui fait des efforts, Bret qui vient de lancer un nouveau site... La campagne des municipales a commencé sur le Net. Gérard Collomb s’est inscrit en septembre sur Facebook. Ce site communautaire américain compte 250 000 nouveaux inscrits dans le monde chaque jour, et permet de recenser ses “friends” et d’échanger messages, photos, vidéos... Et le maire de Lyon s’est déjà fait 151 amis, en majorité des jeunes, étudiants ou actifs. “C’est une très bonne chose même si Facebook reste assez fermé, car en anglais, c’est un outil complémentaire de convivialité qui permet de fédérer et d’organiser rapidement des événements”, souligne le blogueur Romain Blachier, organisateur de la première République des blogs qui, le 23 octobre, a réuni une quinzaine de blogueurs lyonnais, politiques et journalistes. Selon ce jeune militant socialiste, le maire de Lyon écrirait lui-même les articles sur son blog, qui a d’ailleurs été relooké cet été. En fait Collomb est surtout très bien conseillé. Notamment par Serge Barbet, membre de son cabinet, qui l’a inscrit sur Facebook. Mais aussi par un petit groupe de blogueurs comme Trublyonne, Jauffret et Blachier, qui sont réunis autour de Jean-Yves Sécheresse, lui-même auteur d’un des blogs les plus consultés à Lyon, avec celui du milloniste Eric Roux de Bézieux. Par contre Dominique Perben, qui n’est pas sur Facebook, semble à la traîne. D’ailleurs il ne rédigerait pas lui-même les articles sur son blog, même s’il est souvent mis à jour. Et ce blog mériterait un sérieux lifting. Car
Congrès du FN : Bruno Gollnisch devance Marine Le Pen
Jean-Marie Le Pen a été réélu dimanche président du Front national. Alors que le Lyonnais Bruno Gollnisch est arrivé en tête des élections au comité central, devant une autre prétendante à la succession, Marine Le Pen.
Genin dénonce l'accord entre Perben et les millonistes
L'avocat Philippe Genin, qui est réputé de gauche mais qui soutient Dominique Perben, a du mal à digérer l'accord passé cette semaine entre le candidat UMP à la mairie de Lyon et les millonistes. Dans une interview au Progrès publiée samedi matin, il critique cette alliance qui radicalise l'image de Perben. "Depuis longtemps, deux personnes me posent problèmes chez les millonistes : Millon lui-même et Nardone, son théoricien. C'est une question d'hommes" affirme l'ancien bâtonnier, avant de préciser qu'il y en a "peut-être qui sont bien dans le groupe."
Modem : Mercier tacle Begag
Dans une interview publiée samedi matin dans Le Progrès, le président de l'UDF-Modem du Rhône revient sur la désignation du candidat centriste pour les municipales dans le Rhône. Et Michel Mercier n'hésite pas à critiquer Azouz Begag, le favori des sondages : "Le but de la politique c'est de rendre les gens plus heureux dans leur ville. Il faut donc un vrai projet. D'après ce que je sais, être anti-Sarkozy cela ne fait pas un programme municipal". Une allusion claire au conflit qui oppose Begag au président de la République, depuis les émeutes dans les banlieues en novembre 2005.
Modem : les dernières manip de Mercier
Un véritable psychodrame s’est déroulé hier soir pour l’investiture du candidat Modem aux municipales à Lyon, en marge du débat organisé par Lyon Mag avec Azouz Begag.
Collomb : "Nous avons dépassé nos ambitions"
"Nous avons été fidèles à nos orientations. Et nous avons dépassé nos ambitions". C'est ce qu'a affirmé jeudi le président de la Communauté urbaine de Lyon, Gérard Collomb, au cours d'une conférence de presse pour dresser le bilan de ses six années de mandat. Puis le maire socialiste de Lyon d'ajouter que l'agglomération a "fait un grand bond en avant depuis 2001", en faisant référence notamment à plusieurs palmarès économiques publiés récemment qui montraient qu'elle était dans une bonne dynamique. Gérard Collomb s'est aussi félicité de plusieurs réalisations : la mise en place de 4 000 Velo'v, le développement des transports en commun, la construction de 7 250 logements sociaux, la création du quartier Confluence et du Carré de Soie... Seul point noir : alors qu'il s'était engagé en 2001 à boucler le périphérique lyonnais, le dossier est toujours au point mort aujourd'hui. "On ne peut pas déposer notre dossier du tronçon ouest tant que les périmètres de risque ne sont pas définis par l'Etat. Ils ne le seront pas avant 2010", s'est justifié Collomb, en rejetant la faute sur le préfet de Région.
Vesco : "La candidature de Begag est parfaitement recevable"
Candidat pour être tête de liste Modem aux municipales, Gilles Vesco vient d’annoncer son soutien à Azouz Begag. Explications. Pourquoi vous avez décidé de vous retirer de la course à l’investiture Modem ? Gilles Vesco : Je reste dans la course, mais aux côtés d’Azouz Begag. Avec Eric Lafond, qui était également candidat, on a décidé de soutenir Begag car il est le mieux placé pour gagner cette sorte de primaire au centre. Mais aussi pour faire un bon score aux municipales. En quoi Begag est le meilleur candidat pour le Modem ? Pour différentes raisons. D’abord, il a une légitimité et un crédit, en tant qu’ancien ministre. De plus, il bénéficie d’une réelle notoriété. Et c’est un vrai démocrate, qui est clair sur son positionnement ni gauche-ni droite. Mais je n’oublie pas aussi que c’est une personnalité attachante et chaleureuse, qui représente la diversité et le pluralisme. Au fond, la primaire au centre va se résumer à un duel entre Azouz Begag et Anne-Sophie Condemine ? Oui, et c’est tant mieux. Car au début, sept candidatures, c’était beaucoup trop. On perdait en visibilité et en crédibilité. En recentrant le débat sur deux candidats, on va clarifier les positions de chacun. On aura droit à une vraie opposition de style, de projet... Et les militants Modem pourront choisir en âme et conscience. Même si je continue de penser que le processus de désignation qui a été mis en place est une usine à gaz, particulièrement complexe et opaque. Avec notamment un parrainage en guise de premier tour qui ne sera
"L'union à droite : une première depuis 30 ans"
Secrétaire départemental de l’UMP, Michel Havard s’explique sur l’accord signé par Dominique Perben avec les millonistes pour les prochaines élections municipales.
Christophe Girard : "Changer l'image de Vénissieux"
Candidat de la droite à Vénissieux, le villiériste Christophe Girard veut conquérir ce bastion de la gauche. Pourquoi vous êtes candidat à la mairie de Vénissieux ? Christophe Girard : Parce que c’est une ville qui souffre, en particulier des gens biens qui galèrent dans leur vie de tous les jours. Vénissieux est complètement assoupie depuis des années, voire même en pleine léthargie. Moi je veux changer cette image en donnant une nouvelle dynamique à Vénissieux. Le responsable de cet immobilisme ? Le maire André Gerin, qui a complètement verrouillé la ville. Au fond, il utilise la misère pour maintenir son électorat. D’un côté il prône la lutte des classes et de l’autre, il se bat pour la mixité sociale. C’est incompréhensible ! Vous pensez vraiment pouvoir être élu dans ce bastion communiste ? C’est aux électeurs de Vénissieux de décider s’ils veulent rester dans cette situation ou bien s’ils veulent redynamiser leur ville. Mais je suis confiant et je ferai tout pour que Vénissieux ne reste pas sur la touche du développement de l’agglomération lyonnaise. Franchement, vous n’avez aucune chance de gagner ! C’est vrai qu’il faut du courage pour être de droite et se présenter à Vénissieux car la ville est verrouillée par la gauche depuis des années. Mais je suis sûr qu’on peut faire quelque chose pour limiter cette misère à Vénissieux. Mais les banlieues ne voteront jamais pour Sarkozy ! Ça, ce sont des clichés dépassés. Il n&rs
Perben trouve un accord avec les millonistes
Après des mois de négociations, le leader de l'UMP et les proches de Charles Millon ont enfin trouvé un terrain d'entente pour présenter une liste commune aux municipales.
Ambiance tendue au Grand Lyon
Les Verts et l’UMP sont montés au créneau sur plusieurs dossiers lundi soir au cours du conseil communautaire du Grand Lyon.
Les Verts votent l'autonomie
Réunis samedi pour décider de l'attitude à adopter lors des municipales, les militants Verts se sont une nouvelle fois divisés. La motion B, qui prônait l'autonomie et où on retrouvait notamment Etienne Tête et Bruno Charles, l'actuel secrétaire départemental, l'a emporté avec 57% des voix contre la motion A soutenue par Gilles Buna, qui préférait s'allier avec le PS dès le premier tour. Du coup, c'est Monique Cosson, conseillère municipale à Sainte-Foy-lès-Lyon, qui doit être désigné aujourd'hui au poste de secrétaire départemental. A Lyon, les militants locaux voteront le 24 novembre pour décider de leur stratégie face à Gérard Collomb. document.getElementById("legendePhotoVisible").innerHTML = document.getElementById("legendePhotoInVisible").innerHTML;
Municipales : la socialiste Geffroy candidate contre Charrier à Vaulx-en-Velin
La conseillère générale PS Hélène Geoffroy a lancé aujourd'hui sa campagne pour les municipales à Vaulx-en-Velin, en présentant une liste d'ouverture, baptisée "RenouVaulx à gauche". Avec des socialistes, des radicaux de gauche, des alternatifs... Alors que le maire sortant, le réformateur communiste Maurice Charrier, pensait pouvoir présenter une liste d'union de la gauche dès le premier tour. D'autant que Charrier est le vice-président de Gérard Collomb à la Communauté urbaine.
La vente du casino d'Annemasse aurait financé la carrière politique de Pasqua
Michel Tomi, jugé avec l'ex ministre de l'Intérieur pour "financement illégal de camapgne électorale", a reconnu aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Paris qu’une partie de la vente du casino d’Annemasse en Haute-Savoie, avait servi à financer la campagne du RPF, le parti de Charles Pasqua, aux élections européennes de 1999. Le casino avait été vendue en 1995 alors que l’autorisation d’ouverture avait justement été accordée un an plus tôt par Charles Pasqua en 1994, qui était ministre de l’Intérieur. Cette déclaration confirme la thèse des enquêteurs selon qui plus de 1 million d’euros issu de cette vente aurait servi à la campagne de Charles Pasqua. Michel Tomi avait jusqu'alors toujours prétendu que la somme prêtée à la liste menée en 1999 par Charles Pasqua provenait de cessions d'actions d'une société gabonaise de pari mutuel urbain, la Cogelo. "Je vous dis aujourd'hui exactement ce qui s'est passé", a déclaré lundi Michel Tomi, alors que le président de la 11e chambre correctionnelle lui faisait remarquer sa position "fluctuante".
Meeting du Modem : Un Bayrou très nature
Pendant plus d’1h30, le leader centriste a répondu aux questions des militants lyonnais rassemblés au Double mixte à Villeurbanne. Mais une polémique sur la main mise de certains barons du parti sur les fichiers remet en doute la transparence de la prochaine consultation des militants.
Grand Lyon : un budget à 1,6 milliard d'euros
Au cours d'une conférence de presse jeudi après-midi, le vice-président du Grand Lyon chargé des finances Jacky Darne a présenté le budget 2008 de la communauté urbaine, qui sera débattu lundi. Les recettes s'élèveront à 1,158 milliard d'euros, pour 1,62 milliard de dépenses. Dont 957 millions de dépenses de fonctionnement et 444 millions qui seront investis en 2008, notamment dans le logement social (43,4 millions, en hausse de 18% par rapport à 2007) et la politique de la ville (40 millions, en progression de 39 %). "La situation financière du Grand Lyon est bonne, avec une capacité d'emprunt très grande" a affirmé Jacky Darne, en soulignant qu'il n'y aurait pas de hausse d'impôts en 2008, malgré un contexte jugé difficile. Le vice-président chargé des finances a notamment critiqué une dotation de l'Etat en baisse de 3,2 millions d'euros . Avant d'ajouter : "Sur le prochain mandat 2008-2013, on devrait pouvoir investir près de 2 milliards d'euros, contre 1,5 milliard sur ce mandat".