Guerre des gangs à Grenoble : un témoin interpelle Rachida Dati
Amor Kaak, qui avait été un témoin clef lors du procès en janvier 2007 du meurtre du trafiquant de drogue Lasaad Lamiri, a demandé l’aide de la ministre de la Justice Rachida Dati et sollicite un rendez-vous mardi 11 décembre. En effet, depuis qu’il a témoigné dans le procès de caïds grenoblois, Amor Kaak affirme vivre sous la menace permanente de représailles, sans aucune protection policière. Ce commerçant avait décidé de parler à la justice après avoir, selon lui, été témoin dans son propre restaurant de la préparation du meurtre de Lasaad Lamiri, un trafiquant de drogue de 27 ans, tué le 13 janvier 2003 à Fontaine. Un meurtre qui avait déclenché une série de règlements de comptes entre caïds de Grenoble. Depuis le début de l’année 2007, huit personnes ont été tuées par balles et huit autres ont été blessées. De plus, toujours dans le cadre de l’affaire des gangs de Grenoble, la police a interpellé, mardi 4 décembre en Savoie, quatre hommes suspectés de règlements de compte entre bandes rivales. L’un d’entre eux a été présenté jeudi soir au parquet, un autre a été écroué et les deux autres ont été remis en liberté “en l'absence de charges suffisantes” retenus contre eux, a indiqué jeudi soir le procureur de la République adjoint de Grenoble, Luc Fontaine.
Grenoble : quatre personnes interpellées dans la guerre des gangs
Ils sont soupçonnés d'être impliqués dans plusieurs réglements de compte entre gangs qui se disputent le contrôle du trafic de drogue.
La guerre des gangs continue à Grenoble
Deux hommes ont été tués et trois autres blessés au cours d'une fusillade à Grenoble mercredi soir. Un nouvel épisode de la guerre des gangs qui a fait 7 morts depuis le début de l'année.
"Carignon doit se retirer de la vie politique"
L’ancien maire de Grenoble a renoncé à se présenter aux prochaines élections municipales. Réaction de Matthieu Chamussy, un jeune UMP qui s’est toujours opposé à son retour. “J’ai assez reproché à Alain Carignon de vouloir à tout prix revenir en politique pour ne pas saluer son courage après sa décision de ne pas se présenter aux élections municipales à Grenoble. J’imagine bien quel sacrifice cela doit représenter pour lui. D’ailleurs, je ne lui en ai jamais voulu personnellement. Si je me suis opposé à son retour, c’est pour une question de principe car j’estimais que sa présence ne permettait plus un débat public serein entre la gauche et la droite à Grenoble. On l’a bien vu ces dernières années : le maire PS de Grenoble Michel Destot n’a jamais cessé de rappeler les condamnations judiciaires d’Alain Carignon pour éviter qu’on s’intéresse à sa gestion municipale. D’ailleurs, il a été battu aux élections législatives. Mais je pense qu’Alain Carignon doit désormais aller plus loin en quittant également la présidence de l’UMP de l’Isère. Il ne doit pas rester en coulisse pour tirer les ficelles. Car les Grenoblois ne seront pas dupes. Aujourd’hui, on dit que Nicolas Sarkozy souhaite que Fabien de Sans Nicolas, le président des jeunes UMP, soit la tête de liste UMP et qu’Alain Carignon pousserait plutôt Henri Bayle. Moi-même, je suis candidat à la tête de liste UMP sur Grenoble car j’estime à la fois incarner le renouvellement tout en ayant déjà accumulé une certaine expérience, notamme