920.000 voyageurs en un an (chiffre arrêté au 15 juin), c’est environ 100.000 voyageurs de plus sur une année en comparaison à la précédente liaison, la navette Satobus. Pour la petite anecdote, le millionième voyageur devrait être atteint le 11 juillet prochain. Le trajet, réalisé en 30 minutes de 5 heures du matin à minuit, a donc plu aux Lyonnais mais aussi aux étrangers. La proportion entre ses deux clientèles se résume à 2/3-1/3. Et ce malgré le prix élevé et qui ne changera pas au 1er juillet prochain : 13 euros pour un aller, 23 euros pour un aller-retour. Une tarification spécifique devrait cependant être mise en place à la fin de l’année avec un "pass 4 personnes", pour un départ le vendredi et un retour le dimanche soir, quelque soit la durée du séjour. Mais avec un nouveau terminal, qui débouche au niveau de la gare TGV, donc plus pratique que le précédent (situé 400 mètres plus loin), le Rhônexpress veut attirer une clientèle qui fuit toujours ses sièges rouges. "Nous sommes plutôt satisfaits après une année d’exploitation. La majorité de nos utilisateurs sont des particuliers, seuls ou en couple. Mais il nous reste un effort à faire sur la clientèle d’affaires, qui préfère encore le taxi", souligne Luc Borgna, le directeur de la ligne. "Une communication particulière va leur être adressée."
Service public assuré, même avec plus de T3 pour le Grand Stade
Cette liaison "centre-ville/aéroport" peut donc faire taire quelques critiques avec la publication de ces chiffres, et notamment celles concernant son prix ou sa desserte de l’est lyonnais (et au-delà). Mais une autre remarque commence à revenir sur le coin de la table : quid des 30 minutes assurées lors des soirs de matchs de l’OL dès 2014 ? Car le Rhônexpress emprunte sur les deux-tiers de son parcours le même trajet que le tram T3, qui devrait être renforcé, avec des rames plus longues, pour desservir le site du Montout et l’OL Land. "Aujourd’hui, on a des études qui montrent que Rhônexpress pourra conserver ses sillons express pour rejoindre l’aéroport. Je n’ai aucune raison de ne pas avoir confiance dans les études qui ont été faites par le SYTRAL", rassure Luc Borgna.