Lyon : Thierry Pilat va "relever le défi de l'après-Covid" à la Halle Tony-Garnier

Lyon : Thierry Pilat va "relever le défi de l'après-Covid" à la Halle Tony-Garnier
Thierry Pilat - Lyonmag.com

C'est dans une Halle Tony-Garnier complètement vide, et qui n'a plus connu ou presque d'événements depuis mars dernier, que le rendez-vous était donné.

Thierry Téodori, le directeur de la Halle, et Thierry Pilat, son successeur, étaient réunis devant la presse pour un passage de relais symbolique.

"On vit une époque formidable. On est en plein marasme, mais on peut ouvrir des perspectives". La prise de parole est enthousiaste, et les projets fourmillent. Thierry Pilat, à l'origine du Ninkasi Kao de Gerland et ancien directeur du Fil de Saint-Etienne, semble coller parfaitement au cahier des charges de la Ville de Lyon. "Nous avions plusieurs critères", a expliqué Nathalie Perrin-Gilbert, l'adjointe à la Culture. "On cherchait quelqu'un avec les épaules suffisamment solides pour accompagner cet équipement et continuer sur ce projet ambitieux. Il fallait un bon capitaine pour ce vaisseau amiral. Mais il fallait quelqu'un capable aussi d'imaginer de nouveaux modèles, penser à la période post-Covid, à penser au tissu local, à comment la Halle pourra être au service de la culture lyonnaise. Enfin, quelqu'un qui voulait faire de la Halle un vrai lieu de vie, pour plus d'interactions avec le quartier. Et Thierry Pilat est un homme de métier, aux épaules solides, qui a montré un souci de proximité de par ses expériences passées".

Si la priorité du nouveau directeur est de "redémarrer la production de spectacles", "cette crise ne fait que révéler le besoin essentiel de culture", selon lui. "On imagine des week-ends sanctuarisés pour monter des projets de co-production, avec des temps gratuits pour le public. Il faut abolir les frontières, que ce soit entre les différentes salles lyonnaises que sur les pratiques artistiques. On peut faire à la Halle autre chose que la musique, du théâtre, de la danse, du cirque. Ce sont des activités complémentaires", a détaillé Thierry Pilat, évoquant la création éventuelle de "petits festivals réguliers pour donner de la découverte aux spectateurs avec des créations locales".

"Thierry a une vision très large d'un point de vue culturel, quand j'étais dans une logique de résultats", a souligné Thierry Téodori, qui passe officiellement le flambeau à son successeur en avril prochain, en lui souhaitant de "relever le défi de l'après-Covid".  

Malgré toute cette bonne volonté, l'incertitude reste de mise. Si la Halle Tony-Garnier a "limité la casse avec un déficit compris entre 1 et 1,5 million d'euros en 2020", aucune date de reprise n'a encore été annoncée.

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