Le Conseil d'Etat vient de confirmer la décision du tribunal administratif de Lyon qui jugeait la municipalité responsable dans une affaire d'agressions sexuelles subies par une enfant lors du périscolaire.
Les premiers faits avaient eu lieu au printemps 2019. L'enfant de 6 ans avait rapporté aux animateurs avoir été agressée sexuellement par deux autres écoliers lors de la pause méridienne.
Là où la responsabilité de la Ville de Corbas entre en jeu, c'est parce que cette dernière a écrit aux parents de la petite victime pour lui affirmer "avoir mis en place des mesures pour que de tels faits ne se reproduisent plus".
Or, l'enfant avait de nouveau été agressée sexuellement en décembre 2019.
Soulignant comme la justice administrative qu'il y avait eu "des carences dans la surveillance des enfants" lors des temps périscolaires, le Conseil d'Etat a donc condamné la Ville de Corbas à indemniser les parents et la fillette. Ils recevront la somme de 15 000 euros.
Les français sont devenus Feignants et procéduriers comme leurs cousins Américains 🇺🇸, l’avocat est devenu indispensable !
Signaler RépondreBiensur, tous ces types là sont encore en place voir même promus avec la justice qui a bien trainé des pieds.
Signaler Répondreet les parents, rien?
Signaler RépondreUne bonne décision, qui mettra peut être un terme au laxisme concernant la surveillance. J'ai le souvenir que lors d'une récréation alors qu'un enfant jouait au sol allongé en position de tir avec un pistolet imaginaire, un chauffeur livreur d'une cantine avait reculé et par instinct et parce que le camion reculait doucement, l'enfant avait tourné sur lui meme, échappant ainsi miraculeusement aux roues du camion. Prévenir, anticiper et mettre des barrières, c'est le devoir des adultes.
Signaler RépondreIl est temps que chacun prenne ses responsabilités, que ce soit dans ce cas précis ou dans le cas de harcèlement et ou d’agression. On ne peut éternellement se réfugier derrière le mastodonte administratif. C’est inadmissible, chacun doit payer et être responsable, que ce soit les élèves ou les professeurs qui sont agressés violentés on arrête le laxisme.
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