Les proches de la gendarme, retrouvée morte en septembre 2011 dans son logement de la caserne Delfosse à Lyon, espéraient qu'une décision de justice ce jeudi viennent relancer le dossier.
Mais la cour d'appel de Lyon a reporté sa décision au 15 janvier prochain, rajoutant plusieurs semaines d'attente interminables pour ceux qui estiment que Myriam Sakhri ne s'est pas suicidée comme l'affirme la version officielle. Depuis bientôt 15 ans, ils se battent pour que la piste du harcèlement qu'aurait subi la militaire de la part de collègues et de membres de sa hiérarchie soit étudiée à l'occasion d'un complément d'enquête.
"Nous sommes consternés par cette annonce. Cela fait plusieurs mois que l'audience a eu lieu et qu'on se prépare à ce que la décision intervienne aujourd'hui", a déclaré ce jeudi Me Vincent Brengarth
"L'annonce de cette prorogation de délibéré confirme le malaise et l'embarras de la justice avec ce dossier", a poursuivi l'avocat de la famille Sakhri.
Depuis 2011, une première enquête avait été classée sans suite, avant qu'une seconde information judiciaire ne débouche sur un non-lieu en 2013. Ce dernier avait été confirmé en appel puis en cassation.
A la lueur de nouveaux témoignages, les proches de la gendarme espèrent qu'un nouveau travail d'enquête puisse être réalisé.
L’esprits de corp de la gendarmerie et l’omerta.
Signaler RépondreElle n’avait aucune chance .
à avoir traité cette affaire de harcelement bien plus tot
Signaler RépondreSi ...le degré d'intelligence des Lfistes.
Signaler RépondreQue l'enquête aille jusqu’au bout, cette magnifique jeune fille était gendarme et pompier volontaire. Son désir de servir la loi de sauver des vies était son credo. Une volonté de fer, une discipline incroyable concernant son métier, sa condition physique, le sport ou elle dépassait ses limites. Un suicide pose question. De trop nombreuses zones d’ombres, il faut une justice forte qui casse l’omerta, il faut que ceux qui savent aient le courage l’honneur de parler, pour elle et pour sa famille et pour beaucoup d’autres femmes gendarmes qui se retrouvent seules encore aujourd’hui. Que de tristesse et quel déshonneur cette omerta. Les enquêteurs ne doivent rien lâcher. Paix a l'âme de Myriame, les responsables si la justice se plante, la vie se chargera de les punir, du moins je l’espere, je me console toujours face aux injustices en pensant que la vie se charge des coupables, des lâches et des menteurs.
Signaler RépondreQue la justice soit intransigeante !
Signaler RépondreSi ce sont des personnes qui sont responsables de son suicide , il faut qu'elles payent et qu'elles soient condamnées à la hauteur de leur implication.
Cette affaire traîne depuis 14 ans , beaucoup d'eau est passée sous le pont et j'ai bien peur que ça tourne malheureusement en eau de boudin.
Quel rapport avec cet article ? Aucun...
Signaler RépondreLa justice va plus vite quand Jean-Michel Aulas la saisit pour faire taire des journalistes qui informent sur les pérégrinations de la famille Aulas.
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