«Interpol» met Lyon à l’honneur sur TF1

«Interpol» met Lyon à l’honneur sur TF1

TF1 diffuse le premier épisode «pilote» de sa nouvelle série "Interpol" avec pour actrice principale Corinne Touzet. L’organisation de police internationale installée à la Cité Internationale a autorisé le tournage de certaines scènes dans des bâtiments annexes. Le studio Pixel de Villeurbanne a également accueilli les équipes de tournage. La région Rhône-Alpes a financé à hauteur de 90 000 € ce pilote dont le budget est estimé à 2,5 millions d’euros. Benjamin Dupont-Jubien, producteur d’ "Interpol", dévoile cette nouvelle fiction pour Lyon Mag.

Lyon Mag : Pouvez-vous nous expliquer la série ?
Benjamin Dupont-Jubien :
La série suit une cellule au sein d’Interpol, inspirée d’une vraie brigade, qui est une brigade de recherche, à travers l’Europe et le monde, de personnes disparues, qu’il s’agisse de victimes ou de criminels.

Quel est le format de la série ?

C’est une série d’épisodes de 52’. Le pilote tourné à Lyon fait à peu près 1h30. Nous attendons avec impatience les retours de ce pilote. Mais il est d’ores et déjà prévu le tournage de six épisodes pour la rentrée, que nous sommes en train d’écrire depuis l’hiver dernier. Ces épisodes seront tournés dans différents pays.

Avez-vous prévu d’autres tournages à Lyon ?
Bien sur. Notre studio et à Lyon, pour tout ce qui touche aux scènes d’intérieurs et aux séquences d’Interpol. Lyon est une ville très riche en matière d’architecture. On peut réussir à «tricher» sur plusieurs villes européennes à l’intérieur de Lyon. C’est une ville dans laquelle nous allons beaucoup tourner. Cette ville est centrale, il y a tout ce qu’il faut sur place en terme de techniciens et de compétences.

Avez-vous pu visiter Interpol ?

Ils ont même supporter le projet. Ils nous ont beaucoup aidé. Ils nous ont ouvert leurs portes dès que nous leur avons parlé du projet. D’ailleurs, on utilise pas le nom «Interpol» comme cela ! Nous leur avons raconté notre projet, nos personnages. ils nous ont ainsi expliqué en quoi consistait leur quotidien, ils nous ont fait visiter leurs locaux. Nous avons travaillé main dans la main. Encore aujourd’hui, nous avons des consultants d’Interpol avec lesquels nous pouvons travailler sur certains points.

Vous ont-ils opposé des restrictions ?

Bien sur. La mission première d’Interpol est de travailler sur des dossiers très lourds, des criminels de guerre en fuite, sur des trafics de drogue épouvantables sur toute l’Europe. Leurs dossiers sont souvent chauds, tabous et complexes. Ils ne communiquent pas vraiment sur cette partie de leurs prérogatives. La partie qui nous intéressait était spécifiquement liée aux disparitions, aux drames humains.

En terme de narration et de rythme, vous avez du être très ambitieux ?

La série se veut, en terme de narration, sur le même modèle que les séries américaines ou anglaises. Il doit y avoir du rythme. On veut éviter les arrivées de voiture, avec les portes qui claquent, et le commissaire qui se présente... On fait beaucoup d’ellipses, on va d’un évènement à l’autre. Il y a une impression de vitesse, de rythme et de densité, que l’on a recherché. En terme de rythme et d’habillage, on est sur ce créneau là. Par contre, en terme de personnages et de culture, on cherche vraiment à faire une série 100% française qui s’inscrit dans les codes de ce que les Français veulent aujourd’hui : des héros qui leur ressemblent. De ce côté là, nous voulons éviter l’effet «ersatz» des héros américains.

Avez-vous quelques anecdotes de tournage à nous raconter ?

Nous avons eu un vrai plaisir à retrouver Corinne Touzet qui depuis longtemps n’avait pas tourné pour la télévision. Après, il s’agit plus de recettes de tournage et de production. Certaines séquences tournées à Lyon ont été ont été parfaites pour retranscrire l’ambiance d’une ville italienne par exemple.

Vous avez eu des difficultés à monter ce projet ?

Financièrement, le montage d’un tel projet est toujours complexe. Il nécessite pour les prochains épisodes de beaucoup voyager. Le pilote voyage un peu. C’est une promesse qui est faite au spectateur pour les six prochains. Il faut vraiment tenir cette promesse. Nous sommes donc en train de travailler sur un modèle particulièrement complexeen terme de production.

Qu’attendez-vous de la série ?

J’espère que le public sera au rendez-vous. C’est pour nous une série différente des autres. C’est certes un polar comme il peut en exister beaucoup. Mais on se démarque vraiment des autres. Nous avons, pour les prochains épisodes, énormément d’univers différents. On va voyager à Londres, au Caire, à Stockholm, Amsterdam. On a dans les tuyaux, pour cet automne, des tournages très ambitieux. J’espère que la série rencontrera son public et le succès, pour que la série par la suite voit le jour.

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1 commentaire
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titannick le 20/05/2010 à 22:14

FELICITATION ; longue vie a cette nouvelle serie , j"attends avec impatience la suite

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