C’est Pierre Delacroix qui est monté au créneau pour dénoncer les conditions d’attribution de la délégation de service public du Transbordeur. Opposant à Gérard Collomb ses méthodes « brutales, autoritaires, et inélégantes concernant ce dossier », le conseiller municipal du 7eme arrondissement pointe la méthode. Le désormais ex-gestionnaire Victor Bosch a, en effet, appris son éviction par la presse. Pas du meilleur effet pour celui qui a initié le projet en 1989, avec le maire de Lyon de l’époque, Francisque Collomb. Et Pierre Delacroix de rappeler qu’à la même époque, Jean-Pierre Pommier montait un projet concurrent sur Venissieux, Le Truck, qui a explosé en plein vol. « Il a coulé en raison de sa mauvaise gestion » insiste-t-il, en soulignant « qu’aujourd’hui, c’est à une équipe décidant d’intégrer cette personne que vous avez décidé de confier les clés. » Un gros point d’interrogation concernant la capacité, doublée selon Etienne Tête (Verts) « d’une ambiguité économique » Pour l’adjoint au maire de Lyon, la volonté de baisser les tarifs affichée par Jean-Pierre Pommier va « favoriser les organisateurs de tournée, dont la société Eldorado. » La ville de Lyon ferait les frais de cette baisse des tarifs, qui implique mécaniquement une baisse du chiffre d’affaire du Transbordeur et du pourcentage revenant à la ville. C’est un Gérard Collomb « pas dupe », selon ses propres termes, qui a fait face, sachant pertinemment qu’il aurait, «de toute façon, essuyé un certain nombre de critiques. »
La musique décidément a fait débat lors de ce conseil municipal. L’affiche de la Fête de la Musique a fait le buzz toute la journée de lundi. Brocardée via son blog par Thierry Mouillac, élu du 6ème arrondissement, lui reprochant une tonalité « gauchiste. » La faute à son slogan partisan « On travaille moins et on joue plus », son poing rouge levé brandissant un micro. Najat Vallaud-Belkacem, qui avait indiqué qu’elle réagirait en conseil municipal à cette micro polémique, ne s’est pas défaussée. Attaquée par la maire du 6ème arrondissement Jean-Jacques David, pour le groupe «Lyon divers droite», reprochant au visuel d’être un instrument de « propagande politique », l’adjointe en charge des grands évènements a répliqué avec une certaine ironie. « J’avoue avoir un peu de mal à comprendre cette polémique, sauf à l’attribuer au rappel douloureux d’un certain engagement présidentiel, souvent martelé, mais jamais appliqué. Notre engagement, nous, nous allons le tenir. » Qui a dit que la musique adoucissait les moeurs ?
@lyonnais2 : un provocation, par exemple...C'est ne pas tenir une seule de ses promesses de campagne après 3 ans passés à l'Elysée, tout en dévoyant sa fonction dans la vulgarité et l'inculture.
Signaler RépondreMoi pas malin, je n'arrive pas à vous comprendre madame Vallaud-Belkacem. Si pour vous ce n'est pas une provocation je ne sais plus se qu'est une provocation.
Signaler RépondreSi les politiques pouvaient laisser la musique à la musique... Belkacem a l'air d'aller dans le sens de l'UMP vu sa réponse... Une affiche des fêtes de la musique en réaction à la politique gouvernementale??? Faut arrêter!
Signaler RépondreSur l'affiche...On ne peut qu'être attristé du ridicule de la dernière sortie de la droite lyonnaise, fidèle à elle-même... En ce qui concerne le Transbordeur, la réaction de Monsieur Tête n'est pas surprenante : au délà de sa traditionnelle opposition de circonstance, on note qu'une fois de plus, les Verts sont convaincus qu'il y a deux cultures : une pour les élites, et une pour les autres... C'est assez regrettable. On devrait se réjouir du choix d'une nouvelle équipe pour redynamiser cette salle !
Signaler RépondreL'opposition semble ne pas avoir grand chose à reprocher à la majorité. Cette focalisation sur l'affiche est risible...
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