La salle Snoezolen de l’Hermitage-Berthelot est un modèle du genre. Activités de stimulation sensorielle à travers les lumières, l’odorat, le toucher et les couleurs, de quoi exercer l’activité cérébrale pathologiquement défaillante des malades d’Alzheimer pris en charge. L’établissement pour personnes âgées dépendantes développe déjà depuis quatre ans ce type d’activités spécifiques, par séances de 25 minutes. Et le résultat est au rendez-vous. « On a constaté une baisse significative d’utilisation des anxiolytiques » affirme le médecin de service. Accompagnée des élus Laure Dagorne et Michel Minchella, Nora Berra s’est réjoui de la méthode. « J’avais entendu ce qui se faisait à l’Hermitage-Berthelot, et j’avais envie de voir » s’est félicité la secrétaire d’Etat, qui loue la pertinence du nouveau modèle d’établissement mis en place. « Un Ehpad, ce n’est pas un hospice comme jadis (...) Il y a de la vie (...) Ce sont des établissements qui permettent de retrouver du lien social, de l’humanité. Et c’est cela dont on a besoin » a-t-elle continué. Et de rappeler que la prise en charge d’un malade d’Alzheimer dans ce type de structure coûte 2 000€ par mois, quand la retraite moyenne des retraites émarge péniblement à 1 200€ par mois. Une différence qui reste parfois inaccessible pour les classes moyennes, obligé de prendre à leur charge sans aucune aide la différence.