« Nous voulons faire mieux avec moins. » Voilà le sacerdoce des centristes pour optimiser l’action du Département. Farouches opposants à la clause de compétence générale de l’institution, les oranges veulent revenir aux basiques : l’action sociale et la solidarité. Un catéchisme qui diffuse à travers l’ensemble des propositions formulées dans leur programme. Sur les transports, il s’agit de mutualiser : bornes de covoiturage, coordination des déplacements trans-départementaux via un titre unique de transport. Même dynamique pour les collèges, où les centristes proposent d’installer les maisons du Rhône, points d’accueils pour pour tout citoyen souhaitant bénéficier des compétences départementales. Le toilettage du Conseil général passe également, pour le Modem, par la mise en place d’un nouveau plan d’élimination des déchets pour mieux recycler. Une ambition qui passe aussi par une politique spécifique de traitement des eaux, en améliorant les normes.
Les dossiers emblématiques du Conseil général sont jugés « surdimensionnés. » Si le Modem obtient des élus à l’Hôtel du département, il ne voteront pas les délibérations relatives au TOP et aux accès du Grand Stade de l’OL. Quant au musée des Confluences, il est devenu un gouffre financier qu’il faut optimiser. Les centristes proposent ainsi de faire de ce lieu le réceptacle des projets culturels départementaux : regroupement de la bibliothèque départementale de prêt, de la médiathèque et des archives départementales dans un grand « learning center » et lieu d’accueil des oeuvres d’arts conservées dans le département, au travers d’expositions temporaires.
La validation des candidats Modem du Rhône tranchée le 12 février en conseil national
Alors si le Modem y croit, il lui faudra éviter les écueils chroniques qu’il rencontre à chaque scrutin. La diaspora orange, qui a trouvé refuge auprès de l’UMP et du PS, joue surement contre sa visibilité. Et si les instances nationales ne valident pas les candidatures des douze adoubés en comité départemental, il sera alors difficile d’y voir clair dans la nébuleuse centriste. Réponse le 12 février. « Au niveau national, rien n’est simple » confirme Cyrille Isaac-Sibille, président départemental, présent mercredi lors de la présentation à la presse. Obtiendront-ils la patente ? Ils ne s’en inquiètent pas. Autonomes dans le financement de leur campagne et non cautionnés par leurs instances nationales, les candidats se félicitent de leur indépendance. A tel titre qu’il ne laisseront aucune consigne de vote à leurs électeurs pour le deuxième tour. Et qu’ils se maintiendront en cas de bon score au premier tour.
J´utilise le site http:www.envoiture.fr et je vais lancer la politique en covoiturage sur mon prochain trajet Lyon-Grenoble...
Signaler Répondremettre ou remettre en place la candidature de chaque electeurs citoyen ou non citoyen. chaque personne a sa seconde chance.j'invente rien???
Signaler RépondreC'est carré et ça fait du bien.
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