Une première navette électrique de 74 places sur la Saône dès la fin 2011

Une première navette électrique de 74 places sur la Saône dès la fin 2011

C’est en tout cas ce que laisse entendre Roland Bernard, vice-président du Grand Lyon aux déplacements et mobilité, Fleuve, aménagement et usages. Une première navette devrait être mise en place au dernier trimestre de cette année.

« Voyager plus intelligemment, avec le respect de l’environnement et une volonté de participer à un projet innovant. » L’ambition et la belle réussite de la semaine du développement durable début avril à Lyon, où la compagnie nationale du Rhône a proposé des ballades sur la Saône de 30 minutes via de petites navettes électriques, ont sans doute achevé de convaincre la société productrice d'énergie d’origine hydraulique de devenir le moteur du projet. Car c’est bien cette dernière qui devrait prendre à charge le coût de construction des futures navettes fluviales pour plusieurs millions d’euros. « Le bateau sera fourni par la CNR. Il est en cours de construction », assure Bernard, qui confirme qu’un premier bateau devrait être mis en place sur la Saône au troisième trimestre 2011. « Il s’agira d’un bateau électrique, fonctionnant avec des plaques photovoltaïques, détaille-t-il. C’est une chance pour Lyon et le Grand Lyon qu’un partenaire aussi fort que la CNR apporte à ce nouveau mode de déplacement toute sa force et son intelligence, et sa surface financière. »
Côté capacité, le véhicule devrait pouvoir embarquer 74 passagers. L’opérateur devrait être la société Navig’Inter, qui propose déjà des ballades commentées sur le Rhône et la Saône. Et si on ne connait pas encore les futures stations desservies par ces navettes, le trajet entre Vaise et la Confluence est acquis. « Il va y avoir dans un premier temps une analyse très précise du besoin et des horaires au départ de Saint-Paul, pour déterminer quelle est la tranche horaire domicile-travail la plus judicieuse pour le matin et le soir. Il y aura également en journée des rotations régulières pour que les gens s’approprient ce nouveau mode de déplacement », explique Bernard. La participation financière du Grand Lyon à cette desserte fluviale nord-sud n’est pas connue pour l’instant, la communauté urbaine assurant, dans un premier temps, l’information et la promotion autour de ce projet.

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