Un adolescent de 16 ans a retenu pendant près de 3 heures l’une de ses éducatrices, sous la menace d’une lame de rasoir. Il l’a relâché, sans la blesser, après des négociations avec la police et il n’aurait toujours pas expliqué son geste. Le jeune homme était arrivé il y a une semaine d’un autre centre pénitentiaire pour mineurs, celui le Villepinte. Il avait été incarcéré pour vols avec violences et violences sur agent de la force publique. C’est le premier événement grave qui survient dans cet établissement spécifique aux jeunes en difficulté et qui a ouvert ses portes en 2007. Mais les syndicats dénoncent depuis plusieurs semaines les bagarres et les insultes subits au quotidien.
Pour Mercier, cet état de fait ne peut pas faire loi à l’EPM de Meyzieu. Le Garde des Sceaux promet d’ailleurs du changement. « Il y a ici un certain nombre de difficultés qui tiennent à l’architecture, constate-t-il. Nous allons essayer d’apporter très rapidement un certain nombre d’amélioration. On voit bien que les mineurs changent, que la violence s’installe parmi eux. Les agents, avec la direction, ont travaillé sur un projet d’établissement pour donner vie au concept d’EPM. Ce projet a un immense avantage : il allie la fermeté à une offre pour le mineur délinquant de reconstruire sa vie », expose-t-il.
Selon les syndicats pénitentiaires, une dizaine de personnes seraient actuellement en arrêt maladie à cause des mauvaises conditions de travail à l’EPM de Meyzieu.
Pensez vous que les soucis dans cet établissement sont nouveaux?
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