Le collectif 69 regrette l’interdiction de son rassemblement

Ils trouvent cependant regrettable que le préfet ait également interdit leur rassemblement initialement prévu ce samedi, en même temps que la manifestation des nationalistes. Ils estiment que « le préfet a commis une grave erreur d’appréciation ». Stéphane Gomez, président de la Ligue des droits de l’Homme, est lésé d’être mis au même niveau des nationalistes qui « appellent ouvertement à la violence et favorisent un climat de violence de rue ». « Nous sommes pour la défense des libertés et des droits », rajoute-t-il. Le collectif 69 lève donc l’appel de se rassemblement. Ils souhaitent mettre tous les moyens qu’ils ont à leur disposition pour « arriver à bout de cette organisation ». « Lyon est un laboratoire de l’extrême droite », déplore Philippe Bouvard, représentant de Sud Education. Ils espèrent qu’Alexandre Gabriac sera condamné pénalement. « Gabriac est un fou, on le combattra par tous les moyens », insiste Philippe Bouvar. En garde à vue lundi dernier,  il est accusé d’avoir proféré des menaces de mort à l’encontre du videur et du barman d’un bar lyonnais le 23 mai dernier. 
Le collectif de vigilance 69, déterminé dans son action, souhaite continuer de combattre les nationalistes, toute incitation à la haine raciale et à la xénophobie. Aucun autre rassemblement n’est prévu dans les semaines à venir.