Les plaignants, originaires pour la plupart d'Afrique ou des Dom-Tom, réclament chacun 50 000 euros pour réparation du préjudice. Recrutés comme ouvriers à partir des années 70, ils accusent la direction de Bosch d'avoir "bloqué" leur carrière en raison de leur origine ethnique pour les hommes ou de leur sexe pour les femmes. "C'est un dossier exemplaire de par son ampleur" affirme SOS Racisme.
"Il y avait des machines et des ateliers réservés à certaines catégories" a expliqué au cours de l’audience l’avocat des plaignants, Me Pierre Masanovic, en soulignant que l’un de ces ateliers avait été baptisé “le continent africain”.
De son côté, la défense de Bosch a dénoncé la "logique de diabolisation" et le "vide du dossier". "On plaide ce dossier au pourcentage, mais il n'y a aucun élément concret, rien ne résiste à l'examen", a plaidé Me Joseph Aguera.
Le jugement a été mis en délibéré au 4 mars.