D’ailleurs, cela fait plusieurs années que Gilles Vesco conteste la manière dont Mercier gère la mouvance centriste à Lyon en lui reprochant de n’avoir qu’un seul objectif : sauver sa propre carrière politique en empêchant l’émergence de personnalités incarnant un certain renouvellement de cette sensibilité politique. Des critiques qui avaient même valu à Vesco d’être suspendu de l'UDF, l'ancêtre du Modem. “Un opportunisme centriste dont nous ne voulons plus pour notre parti”, s'indigne Vesco en estimant que les militants du Modem "méritent mieux que la piteuse histoire de cette candidature". Et qu'il faut aujourd’hui "les respecter en leur disant la vérité.”
Gilles Vesco conclut même en appelant à “ l’arbitrage” de François Bayrou afin qu’il choisisse définitivement le candidat qui bénéficiera de l’investiture du Modem à Lyon.