“Nous-mêmes les conseillers généraux, on ne sait rien des intentions de Michel Mercier même si ça peut paraître assez surprenant” reconnaît Bernard Fialaire, conseiller général et maire radical de Belleville, interrogé mardi 18 mars par lyonmag.com. Un élu radical qui confirme que si Michel Mercier décide de se retirer, lui-même ou son collègue Daniel Pomeret, conseiller général et maire radical d’Anse, pourraient être candidats à sa succession. Tout en répétant sa “loyauté” vis-à-vis de l’UMP Dominique Perben qu’il a soutenu pour les élections municipales de Lyon comme vis-à-vis de Michel Mercier puisqu’il fait partie au conseil général du groupe UDF et apparenté.
“Daniel Pomeret et moi, nous sommes prêts à exercer la présidence du conseil général mais bien sûr, on ne fera rien seul car on n’est que 2 élus sur 54” précise Bernard Fialaire. Deux élus qui peuvent faire basculer le rapport de force entre l’UDF ou l’UMP qui totalisent respectivement aujourd’hui 13 et 14 élus. Voire être un appoint pour la gauche qui est désormais la première force politique avec 25 sièges. Ce qu’il semble exclure pour l’instant même s’il veut éviter “tout jeu politicien” et “toute guerre avec la Ville de Lyon et la communauté urbaine”.
En revanche, Bernard Fialaire estime avoir lui-même une triple légitimité : une étiquette radicale, une forte expérience avec deux mandats de conseiller général et une implantation rurale comme maire d’autant plus qu’il a été facilement réélu dès le 1er tour.