Métropole de Lyon : reprise du dialogue syndicats-Collomb ce mercredi

Métropole de Lyon : reprise du dialogue syndicats-Collomb ce mercredi
Les affrontements avec les forces de l'ordre au siège de la Métropole le 23 mars - LyonMag

Plus d'un mois après la première grève des agents dénonçant les
conditions du transfert de compétence entre le Conseil Général du Rhône
et la Métropole de Lyon, Gérard Collomb fera un pas vers les syndicats
en les recevant ce mercredi à 17h.

"Pour la CFDT cette rencontre est une opportunité pour fixer des priorités en termes de revendications. La CFDT réclamera la mise en place d'un agenda social sur la durée du mandat afin de lisser l'ensemble des revendications des personnels en priorisant l'emploi, l'organisation du travail et l'amélioration des conditions de travail. La CFDT demandera au Président d'apporter des précisions sur les effectifs et le poids de la masse salariale dans le budget de fonctionnement. En 2013, dans le cadre de la composition budgétaire du Grand Lyon, les charges de personnels représentaient 21,1% du budget de fonctionnement. Au conseil de la métropole de Lyon du 26 janvier 2015, l'examen du budget primitif 2015 a permis de noter que les charges de personnel ne représentent plus que 17,6% du budget de fonctionnement", explique le syndicat dans un communiqué.

Le 23 mars dernier, la première grève des agents avait tourné aux affrontements avec les forces de l'ordre faisant quatre blessés. Provoquant ainsi une cassure entre l'exécutif et les agents.

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CFDT Métropole Lyon le 29/04/2015 à 13:40

Lettre ouverte au président Collomb

Monsieur Gérard Collomb, en vieux routard de la politique, assène depuis plusieurs mois ses vérités chiffrées, accusant publiquement les agents métropolitains, à mots à peine voilés, de vouloir ruiner sa chère, très chère, métropole, d’empêcher à nous seuls la survie du secteur vertueux du BTP (et de ses travailleurs détachés), d’empêcher, par nos salaires mirobolants, la reprise économique, de venir uniquement au travail pour saboter les efforts si précieux des têtes pensantes qui, entre deux plateaux repas, nous pondent des idées si lumineuses que c’est le 8 décembre toute l’année !
En tant que fonctionnaires, nous sommes habitués depuis longtemps à la logorrhée des élus politiques de tout bord, si prompts à dégainer sur les parasites que nous sommes afin de faire oublier leurs propres turpitudes et autres mauvais choix dans leur gestion.
Tout est question de choix et M. Collomb a choisi :
- il a choisi d’être le «Président»
- il a choisi, après tractations politiques, de payer au département une rente à vie de 75 millions d’euros (la dotation de compensation métropolitaine)
- il a choisi de prendre à sa charge les emprunts toxiques et toutes les dépenses sociales obligatoires qui ne cessent d’augmenter grâce aux «visionnaires» qui nous gouvernent !
- il a choisi d’être l’employeur de 8 700 fonctionnaires territoriaux, qui font aujourd’hui partie intégrante du «deal Métropole» et d’en payer le coût !
C’est bien M. Collomb, président de la métropole, qui affirmait au cours du premier conseil métropolitain que « la constitution de la métropole allait apporter des recettes nouvelles avec 3 milliards de budget » (en vérité et pour l’instant : 3 milliards et 330 millions d’euros).
Mais, s'il a choisi l’augmentation des indemnités des élus métropolitains à hauteur de 20%, il a préféré ne pas améliorer la vie au travail et la vie privée des agents publics, laborieux, soucieux de leur métier, de leurs missions, du service rendu au public.
Un budget en augmentation donc mais qui servira surtout à payer les petits fours, le marketing, la publicité pour vanter son œuvre, création artificielle destinée uniquement à servir ses intérêts propres et son ambition.
Dans son courrier du 27 mars, il a choisi d’additionner la somme des différentes revendications des 8 organisations syndicales pour justifier son refus en bloc de toute considération envers les agents de la Métropole.
Une fois de plus, nous avons pu constater la volonté de jeter le discrédit sur les organisations syndicales et sur les agents publics qui pourtant connaissent aussi les contraintes budgétaires pesant sur les finances locales et sur leurs propres finances !
La CFDT demande au Président de la métropole lyonnaise d’ouvrir, enfin, de vraies négociations, loyales, avec un calendrier précis, qui permettront peut-être de faire oublier le cynisme contenu dans son “je compte sur vous” (NB : la conclusion manuscrite de la lettre adressée à TOUS les agents le 27 mars dernier)

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