Dans quelques jours, la consultation pour la cession des parts de l’Etat dans l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. La CCI, actionnaire, a "reçu le projet de cahier des charges. Nous avons fait le choix de ne pas remettre une offre ou de participer à une offre", indique Emmanuel Imberton. "On veut garder avec les collectivités locales un rôle d’actionnaires minoritaires avec une part de blocage à 34%. On n’exclut pas de vendre quelques pourcents qui ne modifieraient pas l’équilibre au sein de la gouvernance".
Emmanuel Imberton estime que "beaucoup de retard" a été pris dans ce dossier et espère une conclusion et une vente définitive "dans la 2e partie de l’année". Avec pour espoir que Saint-Exupéry "corresponde au standing de notre région, les entrepreneurs en ont besoin".
Le nom de la CCI est également associé au sort du Musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon. "Le plus beau musée du monde", selon Emmanuel Imberton. "C’est un joyau national et c’est donc une affaire nationale. La première réunion n’a pas été suffisante car elle n’a pas permis de traiter l’avenir du musée à court terme". "La CCI a proposé de faire don de l’ensemble des collections et de mettre à disposition les deux hôtels particuliers". Si l’Etat s’aligne, tous les autres acteurs sont prêts à sauver le musée, sauf la Métropole de Lyon qui tergiverse.
Autre couac avec la fin annoncée de Place d’Echange. "Nos moyens financiers ne nous permettent pas de continuer à soutenir ce projet entrepreunarial. Nous avons ajourné notre participation mais je pense qu’il peut renaître. Quand on entreprend, quelques fois il peut y avoir des échecs, c’est le cas de Place d’Echange", reconnaît Emmanuel Imberton.
Le président a également évoqué la nouvelle CCI métropolitaine. "On va parler au nom de 118 000 entreprises et on va proposer une force qui sera incontournable".
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