Depuis fin janvier, Netflix et Canalplay ont un nouveau concurrent. "En tant que grands cinéphiles, on s’est rendu compte que toutes les plateformes existantes de vidéo à la demande se battaient sur le même catalogue. On avait du mal à trouver des films qui sortaient des sentiers battus, des courts-métrages, des documentaires engagés", raconte Margot Flandrin.
A l’origine de VODD, six amis lyonnais qui ont mis au point cette plateforme "pas pour les cinéphiles mais plutôt pour les curieux, pour ceux qui ont envie de découvrir un autre cinéma".
Ainsi, des films tels que La Bifle, Zatoichi, La Vague ou Requiem for a Dream sont disponibles pour 5 euros par mois.
Selon Margot Flandrin, il existe 600 festivals de cinéma en France pour 1 million de spectateurs chaque année. "La plupart des festivals sont spécialisés, de genre ou de films indépendants".
La chargée de communication de VODD explique qu’en France, "on est habitué à ce que tout soit gratuit, c’est un gros travers. Derrière chaque film, il y a une équipe qui travaille, un écosystème à nourrir. (…) Sur Internet, on peut retrouver tout et n’importe quoi mais on se perd dans ce fouillis".
Avec un objectif de 10 000 abonnés à la fin de l’année, VODD va désormais compter sur le bouche à oreille et leurs partenariats avec des festivals.
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