Le journal en ligne Siècle Digital (édité à Lyon dans le 7e, cocorico) dans un article rédigé par Hugo Lapierre, relève une crise de confiance terrible vis à vis des médias dans notre patrie :
"La presse écrite et la télévision perdent 9 et 7 points de confiance, Internet 5 points et les radios 3 points, qui restent le média le plus fiable. 67% du panel pense que les journalistes ne sont pas indépendants et subissent la pression des politiciens, 58% la pression de l’argent. En résumé l’intégrité même de la profession journalistique est remise en cause."
Du coup certains politiques en profitent pour essayer de botter en touche lorsque la presse leur pose des questions. Les sites complotistes de la gauche radicale comme de l’extrême-droite qu’ils soient soutenus ou non par des régimes autoritaires de l’est ou de l’ouest de la planète tirent sur Emmanuel Macron depuis des semaines pour le faire tomber. Et faire élire l’un ou l’autre des candidats pro-Trump et pro-Poutine français.
Chez les conservateurs, François Fillon, Marine Le Pen ou Laurent Wauquiez refusent de remettre en cause leur usage de l’argent public et tapent, parlent d’un complot de la presse au lieu de rembourser les sommes qu’ils nous doivent ou de se voter des frais d’hôtels là où ils promettent de mettre Auvergne-Rhone-Alpes et la France au pain et à l’eau.
Et on apprend ce jour que Jean-Jack Queyranne, ancien président PS de la Région Rhône-Alpes est dans le viseur de l’hebdomadaire satirique les Potins d’Angèle dans l'affaire d'espionnage des boites mails initiée en novembre 2015.
A droite et à gauche, certains devraient se souvenir que sans débat, sans information, sans journalisme, il n’y a plus de démocratie. Mais sans doute qu’enfermés dans leur caste, ils s’en accommoderaient bien. Avec seulement des sites à leur botte pour donner leur vérité à eux. Sans être dérangés.
Retrouvez tous les billets de Romain Blachier sur son site
Romain Blachier
J'en ai déjà lu des politiciens culotés qui ne doutent de rien, vous en êtes le digne héritier.
Signaler RépondreVous ne voyez que les casseroles de vos adversaires politiques sans voir celles de votre camp, mieux vous ne voyez même pas celles de votre mentor ou menteur, les deux orthographes sont bonnes, votre écrêteur, Jean-Louis Touraine.
Rappel pour mémoire :
http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/Polemique/Quand-Jean-Louis-Touraine-prospectait-aux-Iles-Bermudes
En même temps il est vrai qu'on peut au moins parler de culture à gauche, ce qui est loin d'être le cas à l’extrême droite
Signaler RépondreComique! Vous êtes un élu PS soutien du "candidat savonnette" et vous parlez de "caste" et de "media"!
Signaler RépondreVous êtes vous-mêmes l'ilustrastion des relations incestueuses entre les media et le "Gauchisme culturel" au pouvoir depuis trop longtemps!
Et votre "candidat savonnette" risque bien d'être la meilleurs chance de victoire de Marine LE PEN!
Merci pour votre action.
La liberté de la presse, c'est aussi une question d'éducation citoyenne, à savoir "apprendre qu'il ne faut pas se limiter à un seul son de cloche", donc lire plusieurs médias (qui ne disent pas la même chose et qui ne disent pas forcément ce qu'on a envie d'entendre).
Signaler RépondreC'est ça, la liberté de la presse.
Mais dans ce monde, forcément, cette liberté est aussi mise à la mal par l'utilisation de monnaie :
les budgets publicitaires corrompent les informations (voir lobby nucléaire, automobile, immobilier, BTP, armement, etc).
Le nivellement (de l'information) se fait par le bas car il faut le plus possible de spectateurs pour vendre cher les espaces publicitaires. Donc les médias privilégient le spectacle et non le débat ou des sujets de fond.
Mais le fait de "payer son journal sans pub" est également soumis au problème de la corruption, car un journal qui se base uniquement sur l'achat du lecteur, sera coincé et ne pourra pas dire ce que le lecteur ne veut pas lire/entendre. (sinon, le lecteur n'achète plus).
Enfin, j'aimerai terminer par cet extrait vidéo qui montre ce que veut dire "liberté de la presse" pour les soutiens de Gérard Collomb :
Nulle doute qu'avec une telle mauvaise foi, Monsieur Blachier, votre article sera à la foi très bien vu par votre chef Gérard Collomb, et à la foi l'objet de nombreuses réactions de citoyens. Et ça, c'est bon pour la suite des événement, non ? :o)
Toujours la faute des autres !!!Français regarde toi d’abord dans la glace et prend des décisions reflechies
Signaler RépondreBla bla bla. Le problème: le système français est à bout de souffle. Il a été édifié pour un homme exceptionnel, dans des circonstances exceptionnelles. La médiocrité a contaminé la classe politique à tous les échelons: nationaux, locaux. Les élus sont devenus des carriéristes qui ne pensent qu'à se faire élire et ré élire. Or, rentrer en politique est un moment au cours duquel le candidat sacrifie son temps professionnel et personnel et touche des indemnités et non un salaire. Solution: limiter les mandats dans le temps (pas plus de deux de suite) et simultanément (non cumul). Appliquez cette règle aux collectivités basées à Lyon: plus de la moitié des élus disparaissent. Tout le reste n'est que gesticulation comme le montre ce billet
Signaler RépondreEt sur les fuites des fonctionnaires à la presse, c'est un manquement aux obligations des fonctionnaires. C'est comme ça ... et la jurisprudence est épaisse sur le sujet.
Signaler RépondreArticle 26 de la loi de 1983 :
"Les fonctionnaires sont tenus au secret professionnel dans le cadre des règles instituées dans le code pénal.
Les fonctionnaires doivent faire preuve de discrétion professionnelle pour tous les faits, informations ou documents dont ils ont connaissance dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions. En dehors des cas expressément prévus par la réglementation en vigueur, notamment en matière de liberté d'accès aux documents administratifs, les fonctionnaires ne peuvent être déliés de cette obligation de discrétion professionnelle que par décision expresse de l'autorité dont ils dépendent."