Coupe du Monde de Rugby 2023 : "Toutes les équipes voudront installer leur camp de base à Lyon"

Coupe du Monde de Rugby 2023 : "Toutes les équipes voudront installer leur camp de base à Lyon"
Jean-Jacques Selles (Métropole), Bernard Laporte, Yann Cucherat et Pascal Papé (FFR) - LyonMag

Le 14 novembre prochain, Lyon et le Groupama Stadium accueilleront l'affiche de rugby opposant la France à la Nouvelle-Zélande. Et le lendemain, une aventure plus vaste et excitante pourrait bien débuter pour l'agglomération, et toute la France.

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Ce sera le jour de l'annonce du pays hôte de la Coupe du Monde de Rugby 2023. La France est notamment opposée à l'Irlande et à l'Afrique du Sud. Le comité d'organisation est bien sûr tenu de faire le tour du monde pour promouvoir le dossier tricolore. Mais il s'arrête également dans les grandes villes françaises choisies pour accueillir des matchs en cas de désignation.

C'était le cas ce vendredi à Lyon. Bernard Laporte, président de la Fédération française de Rugby (FFR) était reçu par Yann Cucherat, adjoint aux Sports à la Ville de Lyon. Pour l'ancien sélectionneur du XV de France, "l'Irlande a trois ans d'avance sur nous. Partout où on passe, ils sont passés. Mais notre dossier tient la route". Il lui tarde d'ailleurs d'assister à des rencontres de Coupe du Monde au Groupama Stadium, "l'un des plus beaux stades de France".

Les stades, c'est l'une des forces de la candidature française. "Sur les neuf stades, cinq sont totalement neufs. On est déjà équipés, il n'y a rien à faire. L'Afrique du Sud est prête aussi, mais l'Irlande a seulement trois stades opérationnels", se félicite Nicolas Hourquet, responsable institutions et relations internationales à la FFR.
"Si on le voulait, on pourrait la faire l'an prochain cette Coupe du Monde", estime Bernard Laporte.

La nouveauté promise par la France, c'est cette proposition qui sera faite aux nations éliminées lors de la compétition : rester sur place, aux frais de la FFR, jusqu'à la fin du tournoi. Jusqu'à présent, les équipes devaient plier bagage dès le lendemain de leur élimination. "Ca a été bien accueilli, sauf par Brian O'Driscoll (légende du rugby irlandais ndlr). Le but, c'est qu'il y ait des projets avec les municipalités, les écoles, les clubs. Et pas que les équipes écument les bars et les restaurants aux frais de la fédération", promet Nicolas Hourquet.

Impossible de savoir encore quelles rencontres Lyon accueillerait en cas d'obtention de l'évènement. La finale est toutefois réservée au Stade de France. Quant au dispositif offert aux supporters en ville (450 000 étrangers attendus en France), une nouvelle fan-zone devrait voir le jour, sans que l'on sache si la place Bellecour sera désignée comme pour l'Euro de football en 2016. Mais pour Yann Cucherat, l'adjoint aux Sports, cette Coupe du Monde serait un formidable évènement pour l'agglomération, qui accueillera déjà la Coupe du Monde de foot féminin en 2019. "Toutes les équipes voudront installer leur camp de base à Lyon tellement on leur proposera quelque chose de qualité", prédit l'ancien gymnaste.

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2 commentaires
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ouais .... le 21/10/2017 à 00:08

Pfffffff Toujours la même rengaine ...

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mondovalie le 20/10/2017 à 15:28

MAGNIFIQUE !!

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