L’année politique 2018 vue par Stéphane Guilland (LR)

Notre rédaction a sollicité Stéphane Guilland, leader de l'opposition LR à Lyon, afin d'évoquer l'année politique à venir.

Le dossier important de l'année 2018 développé par l'homme politique concerne la deuxième phase de la réforme des rythmes scolaires. Stéphane Guilland critique la réforme mise en place par Gérard Collomb en, réforme qu'il qualifie de catastrophique : "Elle était catastrophique à tous les niveaux. Elle l'était en termes de rythme puisque le vendredi après-midi de repos donnait un week-end de deux jours et demi pour ceux qui ne participaient pas aux activités périscolaires, mais également en termes de finances car ça a couté beaucoup trop cher à la ville de Lyon et aux parents".

Il espère que la nouvelle réforme, qui sera mise en place à la rentrée prochaine, se fasse réellement dans l'intérêt de l'enfant : "Il ne faut pas que l'on perde de vue que le premier intérêt, c'est celui de l'enfant. Viens ensuite les parents et enfin la ville de Lyon. Il faut mettre les choses dans l'ordre ".

"2020 sera une possibilité d'alternance"

Stéphane Guilland a ensuite mis l'accent sur les municipales de 2020. Selon lui, la dynamique de Gérard Collomb est en fin de cycle. Il y voit ainsi une ouverture pour les élections municipales : "En politique, il y a des moments où il peut y avoir une ouverture. Je pense que 2020, pour nous, sera une possibilité d'alternance. Les Français ont montré avec l'élection de Macron qu'ils avaient envie d'un renouvellement et d'un changement de génération. Il n'y a pas de raison que ce changement ne s'applique pas à la ville de Lyon et à d'autres villes françaises".

L'objectif de cette année, en vue des municipales, n'est pas de donner sa liste, mais plutôt de préparer le terrain : "Mon ambition pour 2018, c'est de continuer à travailler et à faire travailler mes élus pour avancer dans un projet, connaître sa ville et être capable d'identifier les problématiques qui, en 2020, parleront aux lyonnais".

Enfin, concernant le rôle de son parti, Stéphane Guilland estime que 2018 doit être l'année de la réorganisation après une année 2017 compliquée. Son parti avait vu Philippe Cocher et Dominique Nachury s'incliner lors des dernières législatives. "Il faut être capable de soutenir la dynamique qu'on est en train d'essayer de mettre au niveau du groupe pour faire avancer un projet et faire émerger des gens", conclu-t-il.