Un exemple du travail de Yannick Devesvre - DR
Cet habitant de la Duchère de 29 ans n’a pas froid aux yeux et n’hésite pas à aller au plus près des phénomènes météorologiques les plus dangereux. Le jeune homme revient tout juste d’un séjour aux Etats-Unis où durant six semaines, il se trouvait avec son équipe dans la Tornado Valley à traquer les orages un peu partout alors que la région lyonnaise continue d’être touchée par un épisode orageux.
LyonMag : Qu’est-ce qu’un chasseur d’orages ?
Yannick Devesvre : Le principe est d’aller photographier les orages au plus près ; de les regarder, de les comprendre et de les suivre. C’est un travail qui se fait un ou deux jours avant. On fait des prévisions sur internet avec des modèles spécifiques qui nous aident à prévoir les zones ou encore la stabilité. Le jour même, nous allons sur la zone où l’orage est susceptible de se déclencher. Après, on le suit et on attend qu’il arrive sur nous.
LM : N’avez-vous jamais eu peur de prendre la foudre ?
YD : C’est déjà arrivé une ou deux fois il y a quelques années dans la Drôme où la foudre a tapé vraiment derrière moi. Elle m’a fait coucher par terre. Ma famille et mes amis me disent de faire attention. Mais ça reste une passion inexpliquée. J’ai ça dans le sang depuis tout petit.
LM : Où allez-vous quand il y a des orages dans le Rhône ?
YD : Je vais beaucoup dans le Beaujolais. Sinon à Lyon, je suis souvent à Fourvière ou même de chez moi et plus généralement dans les Monts d’Or.
LM : Qu’est-ce qui vous plaît lorsque vous chassez des orages ?
YD : C’est de le prévoir, l’observer et le voir se développer au-dessus de nous en temps réel mais aussi et surtout l’ambiance.
Yannick Devesvre partage ses différentes photos d’orages prises lors de ses différents voyages sur sa page Facebook.