Un chirurgien stéphanois accusé de double parricide
Le procès du chirurgien stéphanois Jean-Paul Gournier s’est ouvert hier pour quatre jours devant la cour d’assises de la Loire. Il est accusé d’avoir empoisonné en novembre 1999 ses parents, âgés de 75 et 81 ans, pour récupérer l'héritage. Ce chirurgien cardio-vasculaire rejette les accusations portées contre lui et évoque un empoisonnement de son père par sa mère, suivi d’un suicide de cette dernière avec une substance contenant du curare. Jean-Paul Gournier qui risque la réclusion criminelle à perpétuité avait tenté d’obtenir un non lieu en juin 2006 devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Lyon.
Alertes à la bombe dans des trains des Alpes françaises
La section antiterroriste du parquet de Paris vient d’ouvrir une enquête sur une série d’alertes à la bombe visant des trains dans les Alpes françaises, notamment sur la ligne Chambéry Aix les Bains, depuis vendredi 13 juin. Plusieurs appels téléphoniques ont été passés pour prévenir les pompiers et la rédaction locale du Dauphiné libéré. Mais surtout, une lettre de revendication en italien qui évoque les Brigades rouges, le groupe terroriste d’extrême gauche et Cesare Battisti, leur leader, a été retrouvée dans une des cabines concernées. Des événements à mettre en lien avec le décret d’extradition que vient de signer la France concernant Marina Petrella, ancienne membre des Brigades Rouges, condamnée à perpétuité en 1992 en Italie pour le meurtre d’un commissaire de police et incarcérée en France.
L'ENSATT critiquée par la chambre régionale des comptes
La chambre régionale des comptes vient de rendre un rapport particulièrement critique sur la gestion de l'ENSATT, l'école de théâtre, depuis 2003. En relevant de nombreuses "irrégularités et carences" aux "conséquences défavorables" sur la gestion financière de l'établissement.
L'ancien président de Lyon 3 mis à la retraite
Gilles Guyot, président de Lyon 3 entre 1997 et 2002 et actuel directeur de l'Institut d'administration des entreprises (IAE), a été mis à la retraite d'office mardi soir par le Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (CNESER). Cette sanction disciplinaire fait suite à sa condamnation par la cour d'appel de Lyon, en février 2008, pour avoir illégalement embauché sa soeur et “oublié” de passer un appel d'offres concernant des frais de réception. Même si Gilles Guyot, 63 ans, s'est pourvu en cassation dans cette affaire, le CNESER a considéré que ce favoristisme et cette prise illégale d'intérêt justifiait une sanction disciplinaire. Dans un communiqué commun, l'Unef et Hippocampe ont lancé un avertissement au nouveau président de Lyon 3, Hugues Fulchiron : “Le départ de M. Guyot laisse désormais les mains libres au Président Fulchiron pour mener à bien la normalisation des relations de l'Université Jean Moulin Lyon 3 au sein de la communauté universitaire ainsi que les réformes utiles à la refondation de notre université”.
Condamnée pour avoir frappé son enfant qui n'apprenait pas le Coran
Une musulmane de 29 ans a été condamnée ce mercredi à 500 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Lyon pour violences sur ses enfants et non respect d’une décision de justice.
Deux déboulonneurs de pub condamnés
Deux militants lyonnais du collectif des Déboulonneurs ont été condamnés ce mercredi par la cour d'appel de Lyon à verser 200 euros d’amende chacun. Le 21 janvier 2007, Raphaël Colombier, 21 ans, étudiant en sociologie et Bertille Darragon, 29 ans, coordinatrice dans une association, avaient été interpellés pour avoir inscrit les mots “Consomme, pollue” sur un panneau d’affichage de 8m2 dans le 6e arrondissement de Lyon. Jugés une première fois le 2 mai 2007, les deux tagueurs avaient écopé d’une dispense de peine. Mais ils ont été condamnés en appel à 200 euros d'amende chacun. Après le délibéré, Bertille Darragon a insisté sur son “incompréhension” quand à ce revirement de décision. Avant d’ajouter : “Cette peine est ridicule et ne va pas stopper l’engagement du collectif à lutter contre la publicité. De prochaines actions auront lieu bientôt.”
La police lyonnaise se distingue par son efficacité
La police lyonnaise fait partie des plus efficaces de France. Mais en multipliant les gardes à vue. Explications du responsable régional du syndicat Alliance, Jean-Paul Borrelly.
Pilleurs de châteaux : 17 arrestations en Haute-Savoie et dans l'Ain
17 personnes soupçonnées de faire partie d’un réseau de pillage de châteaux ont été arrêtées mardi à l’aube en Haute-Savoie et dans l’Ain. 70 gendarmes avaient été mobilisés pour cette opération, notamment à Annemasse et à Divonne-les-Bains. Les suspects, âgés de 20 à 50 ans, ont été placés en garde à vue. Dont un couple de quinquagénaires soupçonnés d’être le cerveau du réseau. Le groupe pourrait avoir participé à plus de 150 cambriolages dans la région. Les voleurs opéraient surtout dans le centre de la France, notamment dans le Limousin, en s’en prenant aux petits châteaux isolés ou inoccupés. Leur butin : tableaux, meubles ou objets de valeurs qu’ils revendaient ensuite sur des marchés d’antiquité ou des brocantes de la région, notamment à Villeurbanne.
3 mois de prison avec sursis pour un footballeur grenoblois
Un footballeur grenoblois de 23 ans a été condamné mardi 10 juin à 3 mois de prison avec sursis et 500 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Vienne. Il avait piétiné un supporteur avec ses crampons pendant une bagarre. Le 28 mai, lors de la demi-finale senior de la coupe iséroise qui opposait le Teisseire FC de Grenoble et le club Vallée Bleu de Montalieu-Vercieu, des supporteurs de Teisseire s'étaient bagarés avec des supporters de Pont-de-Cheruy, la ville où avait lieu le match. Et les joueurs leur avaient prêté main-forte.
Le violeur du 3e aux assises
Accusé d’avoir violé plusieurs jeunes filles dans le 3e arrondissement, Luc Fabra est jugé ce mercredi 11 juin.
Laboratoire clandestin à Messimy : quatre personnes mises en examen
Après le démantèlement la semaine dernière d'un laboratoire clandestin de médicaments à Messimy près de Lyon, quatre personnes, dont deux pharmaciens, ont été mises en examen pour "exercice illégal de la pharmacie" et "tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé". Laissées en liberté sous contrôle judiciaire, elles risquent 4 ans de prison et 75 000 euros d'amende. Ces quatre personnes travaillaient au sein de l'association "Choisis la vie", qui a également été mise en examen. Les faux médicaments étaient vendus à des personnes atteintes de cancers ou de scléroses en plaques.
Condamné pour avoir refusé un médecin homme en salle d'accouchement
Un père de famille de confession musulmane a été condamné à payer 1 000 euros de frais de justice par la cour administrative d’appel de Lyon mardi. Le 8 novembre 1998, à l’hôpital de Bourg-en-Bresse, Radouane Ijou avait en effet refusé que des hommes soient présents pour faire accoucher sa femme, ce qui avait retardé l’intervention des médecins. Résultat : Mohammed, son petit garçon né ce jour-là, souffre aujourd’hui de problèmes neurologiques et est handicapé à 100%. Redouane Ijou avait ensuite poursuivi l’hôpital de Bourg en Bresse en les rendant responsable de l’état de son fils. Il réclamait 110 000 euros d’indemnité. Mais la cour administrative d’appel de Lyon l’a débouté.
Le Lyonnais Patrick Gateau jugé pour le meurtre de Nelly Crémel
Le procès des assassins présumés de Nelly Crémel, Patrick Gateau et Serge Mathey, accusés d'avoir tué à coups de fusil et de rondins cette femme de 39 ans à Reuil-en-Brie le 2 juin 2005, s'est ouvert lundi 9 juin, devant la cour d'assises de Seine-et-Marne. Les deux hommes sont jugés jusqu'au 19 juin pour "arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire d'otage pour faciliter un crime ou un délit" et "assassinat". Ils risquent la perpétuité. Surtout que le Lyonnais Patrick Gateau est un récidiviste.
Une bâche pour protéger des écoliers d'un exhibitionniste
La Ville de Lyon a décidé d'installer une bâche pour protéger les élèves de l'école Rebatel-Harmonie dans le 3e arrondissement, suite à plusieurs plaintes déposées par la directrice et les parents de cet établissement contre un exhibitionniste. En effet, un homme d'une quarantaine d'années se serait déshabillé et masturbé à plusieurs reprises devant les enfants de l’école. Une enquête a été ouverte.
Deux obus trouvés dans le 7e
Un ouvrier qui travaillait lundi sur un chantier SNCF situé rue Saint-Jean-de-Dieu dans le 7ème à découvert deux obus d'une vingtaine de centimètres datant de la Seconde Guerre mondiale. Les services de déminage sont intervenus sans difficulté particulière.
Un cas de tuberculose en fac de médecine
Selon la préfecture du Rhône, un cas de tuberculose pulmonaire a été diagnostiqué chez une étudiante de 19 ans, en première année de médecine à la faculté Grange Blanche. Actuellement hospitalisée à Lyon, elle bénéficiera d'un traitement antibiotique spécifique pour guérir cette forme de tuberculose, la plus fréquente et la plus contagieuse. D'ailleurs, 86 étudiants qui ont été en contact répété avec la malade ont été identifiés. Ils vont recevoir un courrier les invitant à se faire dépister.
Le corps d'un grenoblois retrouvé 4 ans après sa mort
Une brésilienne de 39 ans vient d’être mise en examen à Grenoble pour avoir assassiné son compagnon au cours de vacances au Brésil en 2004. Le corps de Sébastien Brun, un fleuriste grenoblois de 35 ans a en effet été découvert près de Salvador de Bahia après les aveux du frère de l’accusée, qui l’avait aidé à enfouir la victime. Le couple était parti au Brésil pour présenter leur nouveau-né à la famille de la jeune femme, mais elle était revenue seule à Grenoble, en prétextant que son compagnon avait préféré rester au Brésil. Déjà interpellée en 2006 et remise en liberté faute de preuve, cette mère de famille dément toujours les faits.
Saisie de drapeaux contrefaits à Saint-Exupéry
Les douanes de Lyon viennent de saisir 36 000 contrefaçons de drapeaux et de fanions officiels de l'UEFA conçus pour l'Euro 2008 de football. La marchandise, qui venait de Chine, a été découverte dans un entrepôt de l'aéroport Saint Exupéry. Elle avait été importée illégalement par une entreprise française.
Le procureur lyonnais Eric de Montgolfier renvoyé en correctionnelle
Eric de Montgolfier, le procureur de Nice qui est d’origine lyonnaise, pourrait être jugé par le tribunal correctionnel de Lyon pour “atteinte à la liberté individuelle”. C’est en effet ce qu’a demandé le procureur de Lyon, Xavier Richaud et c’est désormais au juge d’instruction de décider.
Judiciaire : "Un instinct de bête"
Un Lyonnais de 43 ans vient de mourir discrètement à la prison Saint-Paul. Il avait violé ses quatre filles pendant près de 8 ans.
