Sarkozy candidat : 300 militants de l'UMP du Rhône attendus à Annecy jeudi pour faire la claque

Les locations de cars tournent à plein régime au siège de l’UMP du Rhône. Mais dans aussi dans les bureaux locaux. "Nous aurons entre 250 et 300 militants du Rhône présents à Annecy", nous a confié un responsable de la droite lyonnaise. "Des bus vont partir de Lyon mais aussi du Beaujolais, de Givors et d’Oullin", poursuit-il. Parmi eux, il devrait y avoir une petite centaine de Jeunes Populaires, le mouvement des jeunes de l’UMP. "C’est le premier acte fondateur du candidat et il arrive au moment le plus opportun. C’est presque un devoir pour un militant de se rendre à ce premier rendez-vous", explique Jérémy Testa, le responsable adjoint des Jeunes Pop’. Au total, ce sont entre 3500 et 5000 militants qui sont attendus dans la préfecture de Haute-Savoie pour ce déplacement, avant un grand discours, encore plus officiel celui-là, prévu dimanche à Marseille. Le président-candidat devrait donc transmettre les affaires courantes d’ici quelques jours à son Premier ministre, "mais Nicolas Sarkozy reste le président de l’intérêt général jusqu’à la fin" pour Jérémy Testa, qui reproche à la presse "de le presser d’être candidat." Le responsable politique s’attend tout de même à quelques phrases chocs, pour répondre à l’opposition à François Hollande et ainsi "sanctuariser des idées et redessiner de nouveaux clivages" entre gauche et droite.

L’engouement devrait se traduire traduit aussi par un retour aux adhésions des militants de 2007, notamment après l’annonce officielle de mercredi soir. "Avant la fin de l’année 2011, nous étions à 6000 nouveaux adhérents. Nous en sommes à 7000 aujourd’hui, ce qui correspond au chiffre de 2007. Et le nombre devrait augmenter", détaille un autre communiquant de l’UMP du Rhône. Jusqu’à atteindre son paroxysme avec un nouveau déplacement de Nicolas Sarkozy à Lyon ? "Il n’y a rien d’arrêter pour l’instant mais il y aura une séquence forte dans la campagne à Lyon ou dans le Rhône", nous précise encore cette même source, qui ajoute : "Mais pour l’instant, on ne sait ni où ni quand."