Pris pour cible à Lyon et à Villefranche, Bayer dénonce "le dénouement regrettable d’un ultimatum sans possibilité de dialogue"

Pris pour cible à Lyon et à Villefranche, Bayer dénonce "le dénouement regrettable d’un ultimatum sans possibilité de dialogue"
Le siège lyonnais de Bayer - LyonMag

Ce samedi, Bayer-Monsanto était dans le viseur de centaines d’opposants venus de toute la France.

Dans la matinée, une première action a visé le site Seveso de Villefranche-Limas. Puis l’après-midi, une manifestation s’est déroulée à Lyon, sans possibilité pour ses participants de rejoindre le siège du quartier Gorge de Loup, encadré par les forces de l’ordre. Un ultimatum avait été lancé à Bayer : quitter la ville avant le 5 mars sous peine de représailles.

"Concernant le cortège pacifiste de cet après-midi à Lyon, nous entendons les attentes des manifestants et tenons au droit de parole de chacun, a réagi Bayer auprès de LyonMag. Nous sommes à l’écoute des représentants des associations pour organiser une discussion dans un cadre apaisé et sans menace d’ultimatum, conformément à l’esprit de dialogue et d’ouverture porté par Bayer".

Mais le groupe pharmaceutique et agrochimique allemand a dénoncé le blocage matinal de son site caladois "ainsi que les multiples dégradations et insultes proférées en marge du cortège lyonnais. L’action violente est inacceptable dans une société démocratique, c’est le dénouement regrettable d’un ultimatum sans possibilité de dialogue".

"Nous remercions les élus de la région lyonnaise qui nous ont apporté leur soutien, c’est un réconfort pour nos salariés, heurtés par les communications et les actions de ce collectif. Nous remercions aussi les forces de l’ordre pour leur soutien efficace, qui a permis d’assurer la sécurité de nos sites mais aussi une manifestation sereine", conclut Bayer, qui avait effectivement reçu le soutien du maire écologiste de Lyon Grégory Doucet, ce dernier avait toutefois rappelé qu’il n’était pas d’accord avec leurs actions et politiques.

X
6 commentaires
Laisser un commentaire
avatar
Marie Gabrielle le 07/03/2022 à 17:50

On ne peut pas dialoguer avec les fachistes
À quand leur dissolution Mr Darmanin ?
À moins qu'ils soient les idiots utiles de votre gouvernement ?

Signaler Répondre

avatar
Dubs le 06/03/2022 à 14:52
Wallah,., a écrit le 06/03/2022 à 08h17

Les facsistes rouges peuvent dégrader en toute impunité, le pouvoir étouffe les enquêtes et en a trop peur.

Stratégie de diversion vieille comme le monde, laisser les rats pourrir la vie du peuple, leur laisser croire qu'ils peuvent saper les fondations des institutions et se fendre à la gueule en les regardant s'entredéchirer.
Pendant ce temps-là les véritables ordures peuvent sévir en toute tranquillité et même se faire réélire en toute impunité...

Signaler Répondre

avatar
fyjgj le 06/03/2022 à 09:04

Mais au final, se serait pas du fascisme vert tout ça?

Signaler Répondre

avatar
Wallah,., le 06/03/2022 à 08:17

Les facsistes rouges peuvent dégrader en toute impunité, le pouvoir étouffe les enquêtes et en a trop peur.

Signaler Répondre

avatar
La blague le 05/03/2022 à 23:56

Dialoguer avec l'ultra-gauche reactionnaire et ultra violente, vous plaisantez?

Signaler Répondre

avatar
Ex Précisions le 05/03/2022 à 21:07

Il y en a un que ça a dû écorcher de dire cela...

Signaler Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Les champs requis sont identifiés par une étoile *
Si vous avez un compte Lyon Mag, connectez-vous.
Nous ne vous enverrons pas d'email sans votre autorisation.

Le compte Lyon Mag est gratuit et facultatif. Il vous permet notamment de réserver votre pseudonyme pour les commentaires, afin que personne ne puisse utiliser le pseudo que vous avez enregistré.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.