Bilan de la qualité de l’air en Auvergne-Rhône-Alpes : "Continuer à faire de gros efforts"

Bilan de la qualité de l’air en Auvergne-Rhône-Alpes : "Continuer à faire de gros efforts"
Photo d'illustration - LyonMag

A l’heure où l’on enregistre des chaleurs historiques pour un mois de mai, la question de la qualité de l’air et du réchauffement climatique est au cœur des préoccupations. ATMO fait le point pour la région Auvergne-Rhône-Alpes. 

En février 2022, ATMO Auvergne-Rhône-Alpes, l’observatoire régional de surveillance de la qualité de l’air, dévoilait les premières tendances de l’année 2021. Un bilan réglementaire qui expose l’état de la qualité de l’air constaté ces 10 dernières années pour les principaux polluants. 

L’année 2021 confirme l’amélioration de la qualité de l’air dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les principaux polluants suivis par la réglementation de l’Organisation Mondiale de la Santé sont en baisse depuis 2007. L’accroissement des exigences sanitaires recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé et l’évolution à venir de la réglementation imposent de poursuivre les efforts individuels et collectifs. "Le message n’est surtout pas que tout va bien, c’est qu’il faut continuer, qu’on sait ce qui marche et qu’il faut accélérer sur cette voie", affirme Eric Fournier, le président ATMO Auvergne-Rhône-Alpes.

Seule l’agglomération lyonnaise reste très touchée par des dépassements réglementaires de Dioxyde d’Azote à proximité des axes routiers majeurs. L’Ozone, dont la formation est favorisée par la chaleur et le rayonnement solaire, touche principalement la Drôme, l’Ardèche, le couloir rhodanien ainsi que les zones d’altitudes.

Des effets sur la santé sont constatés. Ce sont 7,8 millions d’habitants, soit 98% de la population de la région, qui se retrouvent exposés à des valeurs de particules fines qui dépassent les recommandations de l’OMS. Le Rhône, l’Isère et la Haute-Savoie sont quant à eux les trois départements les plus touchés par le Dioxyde d’Azote car ils possèdent une grande concentration d’axes routiers. Au total, 477 200 habitants sont également exposés à l’Ozone. Ce polluant ne diminue pas malgré les mesures mises en place. Il est donc un indicateur particulièrement interpellant. De plus, l’impact sur les rendements agricoles est important. Ce sont 13% des surfaces naturelles régionales qui sont touchées par la pollution à l’Ozone.

Dans la région, des objectifs ambitieux de réduction des émissions polluantes et des gaz à effet de serre sont promus par le Plan National de Réduction des Emissions de Polluants Atmosphérique (PREPA) et le Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRADDET). "Nous sommes dans une dynamique favorable et nous devrions pouvoir atteindre les objectifs", assure Didier Chapuis, le directeur territorial ATMO Auvergne-Rhône-Alpes. "Concernant les transports et le domaine agricole nous sommes plus inquiets car les mesures ne sont pas efficaces et nous n’avons pas trouvé de réponse à cela", alerte-t-il.

"On essaye d’être le plus transparent possible, tous les seuils sont très peu atteints en France et dans d’autres pays c’est encore pire. Aujourd’hui, 80% du territoire national doit continuer à faire de gros efforts", conclut Eric Fournier.

A.B.

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8 commentaires
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Correction le 20/05/2022 à 13:37
ZEMZEM a écrit le 19/05/2022 à 18h37

Sauf que sur les émissions de gaz à effet de serre :

La consommation de carburant est supérieure en essence, entraînant des émissions de CO2 supérieures de 11% au diesel.
Lorsque les gaz à effet de serre non réglementés (protoxyde d’azote N2O et méthane CH4) sont pris en compte, un véhicule essence émet 6% de gaz à effet de serre de plus qu’un véhicule diesel similaire.


Source IFPEN 2020

Un véhicule électrique émet 0g de gaz d'échappement.

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Mont Monnet le 19/05/2022 à 22:50

Il faut rendre les véhicules plus chers à l'achat et développer les transports en commun et l'interconnexion.

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Cindy le 19/05/2022 à 20:59

Trop forte densité, concentration trop importante, urbanisation sans limites, et on bétonne à outrance…bien sûr ca n’aide pas.

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lamda le 19/05/2022 à 20:03

Toi t’es trop intelligent
Tu expliques des choses qu’on ne comprend pas.
Les bouchons, moi je les vois

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remplaçant le 19/05/2022 à 19:53

et bien laurent wauquiez? au lieu d offrir des kangoo à des restaurateurs millionaires, pouvez vous avancer sur le RER lyonnais ?? la metropole vous tend les mains! SVP sauvez nous au lieu de faire de la politique de comptoir de bar.

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ZEMZEM le 19/05/2022 à 18:37
lambdapasbete a écrit le 19/05/2022 à 17h53

alors attention aux vieilles data de 2007. elles n'ont certainement plus de valeur, ne sont plus exploitables. Voici pourquoi :
Pour dire vrai et simple, plus les particules sont petites , plus elles sont dangereuses.
les PM10 sont de grosses particules et faciles à mesurer depuis des lustres
les PM2.5 sont des particules moyennes , mesurables assez aisement
les PM1 sont petites et un peu plus techniques à mesurer
et les PM0.1 sont très petites et necessitent de vrais pro pour les mesurer correctement

Le problème, c'est qu'il y a 5 ans, ATMO auvergne Rhône alpes était incapable de mesurer proprement les concentrations en PM1, et encore moins en PM0.1.
Autrement dit, si on compare les données d'il y a 10ans, il faut le faire sur les memes particules. Et se concentrer , non pas sur les PM10 , les énormes , mais sur les plus petites , les plus dangereuses, les plus nocives pour l'homme.
Et là , c'est le drame.

Concernant les gaz , et donc en particulier les NOx et les l'ozone (qui sont liés) il y a un moyen tres simple de faire baisser leur concentration en ville : interdire les véhicules diesels.
Ce qui est chouette , c'est que
1) on peut parfaitement remplacer un vehicule diesel par un essence , et ce dans toutes les gammes de prix
2) en supprimant les diesels en ville , on baisse aussi drastiquement les particules puisque les vieux diesels sont extremements emetteurs, surtout le matin , pendant les 20 premieres minutes de roulage
Mais même les escrolos ne le font pas (ils sont en fait des extremistes de gauche repeint en vert, et donc, ils veulent surtout pas froissé le pauvre salarié qui travaille comme un fou pour une bouchée de pain et qui ne peut pas changer sa gazole pour une essence (mais a le dernier iphone et les dernières nike) parce qu'ils n'ont pas les corones pour ça.
Par contre, ils sont tres fort pour faire exploser la durée des bouchons et donc la pollution en construisant des pistes cyclables vides de vélos à la place des voies de circulation, et en plantant des arbres (je vous assure, les escrolos pourront affirmer sans mentir en 2026 qu'ils auront été les champions du platane, bref...)

Sauf que sur les émissions de gaz à effet de serre :

La consommation de carburant est supérieure en essence, entraînant des émissions de CO2 supérieures de 11% au diesel.
Lorsque les gaz à effet de serre non réglementés (protoxyde d’azote N2O et méthane CH4) sont pris en compte, un véhicule essence émet 6% de gaz à effet de serre de plus qu’un véhicule diesel similaire.


Source IFPEN 2020

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lambdapasbete le 19/05/2022 à 17:53

alors attention aux vieilles data de 2007. elles n'ont certainement plus de valeur, ne sont plus exploitables. Voici pourquoi :
Pour dire vrai et simple, plus les particules sont petites , plus elles sont dangereuses.
les PM10 sont de grosses particules et faciles à mesurer depuis des lustres
les PM2.5 sont des particules moyennes , mesurables assez aisement
les PM1 sont petites et un peu plus techniques à mesurer
et les PM0.1 sont très petites et necessitent de vrais pro pour les mesurer correctement

Le problème, c'est qu'il y a 5 ans, ATMO auvergne Rhône alpes était incapable de mesurer proprement les concentrations en PM1, et encore moins en PM0.1.
Autrement dit, si on compare les données d'il y a 10ans, il faut le faire sur les memes particules. Et se concentrer , non pas sur les PM10 , les énormes , mais sur les plus petites , les plus dangereuses, les plus nocives pour l'homme.
Et là , c'est le drame.

Concernant les gaz , et donc en particulier les NOx et les l'ozone (qui sont liés) il y a un moyen tres simple de faire baisser leur concentration en ville : interdire les véhicules diesels.
Ce qui est chouette , c'est que
1) on peut parfaitement remplacer un vehicule diesel par un essence , et ce dans toutes les gammes de prix
2) en supprimant les diesels en ville , on baisse aussi drastiquement les particules puisque les vieux diesels sont extremements emetteurs, surtout le matin , pendant les 20 premieres minutes de roulage
Mais même les escrolos ne le font pas (ils sont en fait des extremistes de gauche repeint en vert, et donc, ils veulent surtout pas froissé le pauvre salarié qui travaille comme un fou pour une bouchée de pain et qui ne peut pas changer sa gazole pour une essence (mais a le dernier iphone et les dernières nike) parce qu'ils n'ont pas les corones pour ça.
Par contre, ils sont tres fort pour faire exploser la durée des bouchons et donc la pollution en construisant des pistes cyclables vides de vélos à la place des voies de circulation, et en plantant des arbres (je vous assure, les escrolos pourront affirmer sans mentir en 2026 qu'ils auront été les champions du platane, bref...)

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Pat et Tic le 19/05/2022 à 16:11

En fait, rien n’a change.
c’est facile a comprendre .
En compliquant la libre circulation des voitures ont cree des bouchons… qui augmente la pollution.
En fait les verts sont dans les choux 🥬 .
Gare avec la drogue!!!
En facilitant la consommation, ca va augmenter les besons et intensifier les pratiques.
Monsieur Doucet, interdisez la fumette… au moins dans votre entourage hihi 🤣

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