La Région Auvergne-Rhône-Alpes a signé avec SNCF Réseau l’acte de transfert de propriété de l’ancienne voie de chemin de fer entre les deux villes. Contre 2,931 millions d’euros, la collectivité est désormais propriétaire de l’emprise de la future ligne et peut engager des études, ainsi que la réalisation de l’enquête publique. Cette dernière est prévue pour le premier semestre 2024.
Pour Alexandre Nanchi, conseiller régional délégué aux Sports, cette étape "permet maintenant d’entrer dans la phase opérationnelle du chantier du futur BHNS très attendu par les habitants du territoire pour leurs déplacements du quotidien. En créant ce nouveau maillon du RER lyonnais, la Région s’engage ainsi fortement pour les mobilités du quotidien et la promotion des moyens de transport décarbonés".
Le projet de BHNS doit permettre de proposer aux habitants du Val de Saône et de l’Ain une solution supplémentaire pour rejoindre Lyon. Le bus en site propre et motorisé à l’hydrogène doit parcourir les 28 kilomètres qui séparent Lyon de Trévoux.
Un bus est prévu toutes les 15 minutes en heure de pointe et doit effectuer son parcours en moins d’une heure, contre 90 minutes en voiture lorsque la circulation est dense.
Aujourd'hui, la collectivité imagine 16 stations. De Trévoux, le BHNS s'arrêterait ensuite à Reyrieux Ouest, Reyrieux Centre, Parcieux/Massieux, Genay, Neuville-sur-Saône Centre, Neuville-Sud, Fleurieu-sur-Saône, Rochetaillée-sur-Saône, Fontaines-sur-Saône, Gare de Sathonay-Rillieux, Rillieux ZI Perica, Caluire Chemin Petit, Villeurbanne Tête d'Or/La Doua, Villeurbanne Charpennes et Lyon Part-Dieu. Le terminus lyonnais, s'il verra assurément le jour dans le quartier du 3e arrondissement de Lyon, doit encore trouver son emplacement exact.
Si toutes les étapes du projet sont assurées dans les temps, les travaux débuteraient fin 2024 et la ligne serait mise en service pour la fin d’année 2026. La Région Auvergne-Rhône-Alpes a prévu d’injecter au total plus de 160 millions d’euros.