Le 30 octobre 2025, peu après 13h30, cinq hommes armés ont fait irruption dans les locaux du laboratoire Pourquery, dans le 7e arrondissement de Lyon. Déguisés avec de faux brassards de police, ils ont utilisé des explosifs pour pénétrer dans le bâtiment et ont dérobé 306 kilos de métaux précieux, "essentiellement de l’or", explique le procureur de Lyon, Thierry Dran. "Les salariés ont subi des menaces, des acouphènes, et ont été fortement choqués par la violence des faits", a-t-il ajouté.
Quelques minutes plus tard, la BRI de Lyon appuyée par la brigade de Dijon localisait les suspects dans un appartement de repli à Vénissieux. "Les fonctionnaires de la BRI, de la DCOS et de la police judiciaire ont interpellé les cinq individus ayant participé au vol ainsi qu’une femme présente sur les lieux", précise le procureur.
Les perquisitions ont permis de découvrir un arsenal impressionnant : fusils d’assaut, Kalachnikov, pistolets automatiques, explosifs, faux papiers, stupéfiants et surtout l’intégralité du butin dérobé, d’une valeur estimée à 28 millions d’euros (, bien supérieur aux premières estimations).

Une enquête menée dans l’ombre depuis la fin de l’été
Si l’interpellation a été rapide, c’est que les enquêteurs suivaient déjà la piste des braqueurs. "L’enquête avait démarré à la fin de l’été, suite à un élément qui a suscité la curiosité de certains enquêteurs," explique Nelson Bouard, directeur de la direction interdépartementale de la police nationale du Rhône.
Une voiture volée, utilisée par un homme connu pour des vols, avait mis la puce à l’oreille des policiers. Très vite, ils ont compris qu’une équipe se formait en vue d’un "méfait".
Depuis le 2 septembre, une enquête pour association de malfaiteurs en bande organisée avait été ouverte par la Jirs de Lyon. Deux juges d’instruction ont ensuite été saisis. "L’équipe de malfaiteurs était manifestement en préparation d’un braquage. Les surveillances resserrées ont permis d’identifier un à un les suspects. La cible n’était pas connue, le lieu n’était pas connu, mais nos équipes d’enquêteurs avaient réussi à déterminer que cette équipe préparait un méfait, sinon de cette nature, car on ne l’imaginait pas avec une telle violence, mais du moins un braquage," précise Nelson Bouard.
Lorsque le braquage a eu lieu, les enquêteurs savaient déjà où les suspects risquaient de se replier. "Il a donc été décidé d’aller sur ces lieux de repli et d’organiser la séquence d’interpellation hors de la présence de témoins ou de riverains", détaille-t-il.
Récidive légale
Les six personnes interpellées, âgées de 30 à 40 ans, ont été présentées à deux juges d’instruction. Le parquet de Lyon a requis leur mise en examen et leur placement en détention provisoire pour des chefs "d’association de malfaiteurs en bande organisée, vol avec arme en bande organisée vol avec violence en bande organisée, recel en bande organisée de bien provenant d’un vol commis en bande organisée, destruction par moyen dangereux, détention d’armes et d’explosifs en bande organisée."
Cinq des mis en cause ont déjà été condamnés pour des faits similaires, dont trois par une cour d’assises pour vol avec armes. Ils sont ainsi en récidive légale. La femme arrêtée n’a, elle, aucun antécédent judiciaire.
Enfin, l’enquête a aussi permis de lier certains suspects à un autre vol violent commis le 6 octobre, au préjudice d’une autre société de métaux précieux de la région lyonnaise, pour un préjudice d’environ 350 000 euros.
“Une interpellation sans effusion de sang”
Le procureur de Lyon a tenu à féliciter les équipes d'enquête et d'intervention :"Je tiens à saluer l’engagement, le professionnalisme et l’efficacité dont les services de la BRI et de la DCOS de Lyon ont fait preuve".
Nelson Bouard a souligné quant à lui "Une interpellation de malfaiteurs puissamment armés, sans effusion de sang ni violence physique". Pour l’heure, aucun lien n’est établi entre ce commando et le braquage raté du 15 mai dernier, qui visait déjà le laboratoire Pourquery.
Tiens il est revenu le pompeur de pseudo, mais vu comme il s'exprime, ça ne s'arrange décidément pas côté cerveau.
Signaler RépondreAllez, retourne consulter un spécialiste en n'oublie pas ton traitement.
Il a raison, l’es remises automatique n’existent plus, elles sont conditionnelles
Signaler RépondreLes remises de peines n'existent plus? On rigole ici!
Signaler Répondretu fais quoi comme métier? Magistrat? 😂
Police a lyon ça sure grave ! Bravo
Signaler RépondreComment osez vous vous réjouir, mécréants, vous devriez avoir honte de vous exprimer ainsi. L'argent issu de la vente de ces produits sert aux mouvements de résistance pour une Palestine libre. Il faut encourager nos jeunes et amplifier car consommer est un acte citoyen.
Signaler RépondreVous croyez vraiment tout ce que l'on vous raconte? vous êtes vraiment des crétins. Il faut lutter contre le harcèlement de rue pour que nous femmes puisses rentrer le courses en toute sécurité
Ça n'existe plus renseigne-toi
Signaler Répondrece ne sont pas des malfaiteurs mais des bienfaiteurs pour eux-mêmes
Signaler RépondreBravo aux enquêteurs pour leur efficacité .
Signaler RépondreMais où seront ces malfaiteurs dans dix ans ? Sans doute en liberté et prêts à se retrouver " en état de récidive légale " .
N'est pas Spaggiari qui veux....
Signaler RépondreAvec le Louvre et Pourquery de beaux films à venir !
Signaler Répondre"Cinq des mis en cause ont déjà été condamnés pour des faits similaires, dont trois par une cour d’assises pour vol avec armes. Ils sont ainsi en récidive légale. ".
Signaler RépondreCela ne les empêchera pas de bénéficier de remises automatiques de peine...
Bravo !! affaire incroyable.
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